Gestionnaires en direct – L’art de cueillir le pétrole

23 septembre 2014 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Oil pump and storage tanks at south end of California’s Central Valley.

Les titres canadiens à petite capitalisation sont particulièrement attrayants dans le secteur de l’énergie, pense Gary Baker, chef de l’équipe d’analyse des actions canadiennes chez Connor, Clark and Lunn, à Toronto.

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« Les titres du secteur de l’énergie ont performé beaucoup ces dernières années et ils vont continuer à le faire. C’est le secteur le plus important dans le marché des entreprises à petite capitalisation au Canada, alors on ne manque pas de choix pour y investir », dit Gary Baker.

Selon l’expert, ce secteur est particulièrement attrayant en raison de sa « dispersion» ; on y trouve autant d’entreprises sous-performantes que sur-performantes. Le truc, c’est de savoir reconnaître ces dernières.

« Nous n’essayons pas de prévoir l’évolution des prix du pétrole. Nous nous concentrons sur les facteurs fondamentaux à long terme », dit M. Baker.

Selon lui, quatre critères sont à prendre en compte :

– L’équipe de direction : « Elle doit démontrer un historique de création de valeur. »

– La pérennité de la croissance : « Nous voulons des entreprises qui peuvent répéter leur croissance, c’est pourquoi nous évitons celles qui dépendent de projets d’exploration risqués. »

– Des états financiers solides : « Ces entreprises doivent être en mesure de passer à travers les périodes difficiles, quand le prix des matières premières est à la baisse. »

– La pertinence de payer un prix plus élevé. « Nous sommes prêts à payer plus cher pour de la qualité. Dans l’Ouest canadien, très peu d’entreprises présentent une hausse de la production par action, et c’est justement cela que nous observons. Idéalement, la production par action devrait croître au moins de 10% par an. »