Gestionnaires en direct – Le style croissance va bien aux Américains

10 octobre 2013 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Le marché américain reste la meilleure façon de se diversifier pour les investisseurs canadiens qui veulent miser sur la croissance, surtout du côté de la santé, explique Michael Orndorff, vice-président d’American Century Investments à Kansas City (Missouri).

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« Le marché américain est le parfait complément aux portefeuilles de titres canadiens qui sont typiquement surpondérés en services financiers, en énergie et en matières premières », promet-il.

Selon lui, le truc consiste à miser autant sur les entreprises bien établies à forte capitalisation que sur les nouvelles venues à la Bourse, en autant qu’elles présentent un fort potentiel d’amélioration de leurs éléments fondamentaux.

« Nous ne cherchons pas seulement les preuves d’une amélioration, mais aussi de la durabilité de cette amélioration. Parfois, les entreprises traversent une période de pression où leurs éléments fondamentaux s’affaiblissent. Il faut alors analyser si cette période est temporaire ou permanente. Si un ralentissement prolongé s’annonce, alors mieux vaut sortir et chercher des entreprises dont les preuves d’amélioration sont plus fraîches », dit Michael Orndorff.

Le marché actuel offre particulièrement des occasions de croissance dans le secteur de la santé, et surtout chez les sociétés de gestion des soins pharmacothérapeutiques (Pharmacy Benefits Managers), explique l’expert.

« Les coûts de santé ont beaucoup augmenté aux États-Unis, et ces entreprises sont les mieux placées pour relever le défit du contrôle de ces coûts. Elles sont aussi bien placées pour participer à une autre tendance, qui est le déplacement progressif des coûts des employeurs vers les employés. »

Selon Michael Orndorff, elles profiteront aussi de l’entrée en vigueur de la nouvelle loi sur l’assurance-santé (la fameuse « Obamacare ») qui prendra pleinement effet en 2014. « On va assister à une arrivée massive de nouveaux assurés, de l’ordre de 30 millions de personnes, qui pour beaucoup d’entre eux auront des besoins immédiats de soins. »

À condition bien sûr que le Congrès américain finisse par régler ses chamailleries avec la Maison-Blanche!