Gestionnaires en direct – Les déboires des petites capitalisations canadiennes

19 mars 2013 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Au Canada, les titres à petite capitalisation sont tirés vers le bas par l’énergie et les matières premières, mais cela représente de belles occasions à long terme, explique Jennifer Law, vice-présidente de Gestion globale d’actifs CIBC.

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« L’énergie et les matières premières forment 45 % de l’ensemble canadien des titres à petite capitalisation, et leurs titres sous-performent par rapport aux grosses capitalisations, à raison de 8 %. Mais d’autres secteurs se portent bien, comme l’industrie, les biens de consommation cycliques ou de base, les technologies de l’information et les services financiers. »

Selon l’experte, les métaux se ressaisiront lorsque la confiance reviendra à l’égard de la croissance mondiale. Quant au pétrole, il souffre encore de la controverse entourant la construction de nouveaux pipelines aux États-Unis, notamment le projet Keystone XL.

« L’incertitude du secteur de l’énergie est intéressante pour les investisseurs à long terme, car elle leur donne l’occasion d’acheter des titres au fort potentiel de croissance, qui ont temporairement perdu leur popularité », indique Jennifer Law.

Selon elle, la bonne façon de gérer un portefeuille à petite capitalisation est l’approche de « croissance à un prix raisonnable » (ou l’acronyme GARP, en anglais). « Nous favorisons l’approche descendante. Nous ne prévoyons pas de croissance majeure dans les pays développés, mais nous nous concentrons sur les promesses des entreprises au niveau micro. Pour nous, tout est question d’exécution au sein des entreprises. »