Gestionnaires en direct – Les obligations en vitesse de croisière

18 mars 2014 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Malgré les inquiétudes, les portefeuilles d’obligations flotteront sur un long fleuve tranquille pour le reste de l’année, promet John Braive, vice-président du conseil, Gestion globale d’actifs CIBC.

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« Ce sont les taux d’intérêt qui déterminent le prix des obligations. Si on prend un portefeuille avec une échéance moyenne de 6,75 ans, tout changement de 1 % dans l’ensemble de la courbe des rendements affecterait la valeur du portefeuille de 6,75 % dans chaque direction. »

Or les taux d’intérêt ont justement augmenté à partir de juin dernier, quand les ventes d’obligations du Trésor américain se sont accélérées. D’où les résultats négatifs de nombreux fonds d’obligations en 2013, explique John Braive.

« Le résultat, c’est qu’ils sont devenus des aubaines à la fin de l’année. Notre prévision pour les 12 prochains mois, c’est que les rendements obligataires vont rester en deça des niveaux de la fin 2013. Les taux à court terme de la Banque du Canada ne devraient pas bouger, ce qui est de bon augure pour les autres taux directeurs. »

Du côté des titres à long terme, c’est l’inflation qu’il faut surveiller, insiste l’expert.

« Nous observons des pressions à court terme, telles que la météo, le prix du gaz naturel, les coûts de transport et la hausse des denrées alimentaires, en raison de la faiblesse du dollar canadien. Mais cela ne devrait pas trop affecter l’inflation, ni la politique globale de la Banque du Canada. On s’attend à les voir conserver leurs positions actuelles. Dans ces circonstances, les portefeuilles obligataires devraient offrir des résultats modestes mais positifs cette année. »