Gestionnaires en direct – Les pays émergents poursuivent… leur émergence

25 juin 2014 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Alors que les économies émergentes poursuivent leur croissance, il est encore difficile de prédire quelles infrastructures vont être développées, explique Nick Langley, gestionnaire de portefeuille et directeur des investissements pour RARE infrastructure à Sydney (Australie).

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« En 2013, les investisseurs avaient des inquiétudes sur la stabilité économique des pays émergents. Ils se méfiaient notamment du retrait progressif de la politique d’apaisement quantitatif de la Fed (tapering). »

Tout cela est derrière nous, estime l’expert. Selon lui, les 2 ou 3 derniers trimestres ont vu les grandes économies émergentes faire preuve d’une bonne stabilité.

« Le risque réside surtout dans les élections à venir cette année dans plusieurs de ces pays, car elles pourraient affecter les politiques des gouvernements. Mais si ces dernières se poursuivent, alors ça vaut la peine d’investir », dit Nick Langley.

Deux grands pays trouvent une faveur particulière à ses yeux : le Brésil et l’Inde. Quant à l’Asie, on assiste à une redistribution des forces en présence.

« La Chine ralentit parce que le gouvernement essaie de passer d’une économie basée sur les exportations à une économie plus axée sur la consommation domestique. Cela crée des remous dans les chaînes d’approvisionnement à travers l’Asie du Sud-Est », observe Nick Langley.

« Pendant ce temps, le Japon continue sa reprise et cela a un effet positif. Cela va prendre du temps avant de pouvoir dire quelles seront les effets sur les infrastructures et la chaîne logistique, surtout en ce qui a trait aux ports, aux chemins de fer et aux routes. »