Gestionnaires en direct – Les risques de la crise grecque sont limités (EN FRANÇAIS)

Par La rédaction | 2 juillet 2015 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Une éventuelle sortie de la Grèce de la zone euro aurait des conséquences néfastes, mais limitées par certains mécanismes de protection en place, pense Luc de la Durantaye, directeur gestionnaire, répartition de l’actif et gestion des devises à Gestion d’actifs CIBC.

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« Le fait que la Grèce pourrait sortir de l’euro crée un vide juridique. En théorie, la participation à la zone euro est irréversible; il n’y a pas de cadre légal qui détermine comment on peut en sortir », note Luc de la Durantaye.

Selon l’expert, le processus ne se ferait pas du jour au lendemain, mais créerait néanmoins son lot d’incertitude à travers le monde.

« On peut imaginer une baisse des actifs risqués comme les actions, une baisse des taux d’intérêt surtout aux États-Unis, et une appréciation de certaines valeurs refuges comme le dollar américain, le yen et le franc suisse », analyse Luc de la Durantaye.

« Mais il y a encore peu de probabilités que ce scénario se matérialise, car dans la zone euro il y a eu un raffermissement de la structure bancaire. Les banques commerciales sont mieux capitalisées qu’elles ne l’étaient durant la première crise grecque entre 2010 et 2012. Et la Banque centrale européenne a maintenant le pouvoir d’acheter des obligations de certains États membres pour limiter les hausses de taux d’intérêt et contenir la contagion dans la région. »

La rédaction