Gestionnaires en direct – Les temps sont durs pour les obligations souveraines

Par La rédaction | 12 mars 2015 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Malgré des chutes de taux d’intérêt, les douze derniers mois ont été payants pour les titres américains à revenu fixe, à condition de savoir les choisir, dit Andrew Kronschnabel, gestionnaire de portefeuille à Logan Circle Partners à Philadelphie.

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« Il y a environ un an, alors que les bons du Trésor américains sur 10 ans étaient à 3 %, les participants du marché obligataire prévoyaient une hausse. Finalement, ces titres sont tombés pour atteindre 0,8 % en 2015 », rappelle Andrew Kronschnabel.

Bref, « les temps sont durs », résume l’expert. Mais c’est quand on se compare que l’on se console.

« Les bons du Trésor américains se distinguent par rapport aux autres obligations souveraines. En Allemagne et en Suisse, elles sont négatives. En Italie et en Espagne, elles sont bien plus basses que chez nous. Alors on peut dire que les bons de la Fed offrent une bonne valeur », dit M. Kronschnabel.

Au travers du marasme, les investisseurs qui savent choisir leurs obligations ont quand même réalisé de bons coups, selon l’expert.

« Si on regarde les titres de première qualité (AAA ou AA), il y a eu un écart de 15 % entre les plus performants, soient les entreprises de services par câble et satellite, et les moins performants, soit le secteur de l’énergie. Et parmi les obligations à haut rendement, l’écart a atteint 17 %. »

La rédaction