Gestionnaires en direct – Quand la surévaluation est surévaluée

Par La rédaction | 4 août 2015 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Malgré les apparences, beaucoup de titres populaires du secteur des nouvelles technologies s’échangent encore à très bon prix, si on en croit l’analyse de leurs multiples boursiers, explique Mark Lin, gestionnaire de portefeuille pour Gestion d’actifs CIBC à Montréal.

« Notre portefeuille vise l’équilibre entre l’investissement de type croissance et de type valeur. Nous nous efforçons de choisir des titres qui génèrent une croissance constante, et dont le niveau de croissance correspond à notre taux butoir (hurdle rate) », explique Mark Lin.

Les plus intéressants sont ceux qui accroissent leurs profits et leurs liquidités, et non juste leurs revenus, insiste l’expert.

« Si les profits projetés de l’entreprise correspondent à la valeur du marché, alors pour nous, le titre n’est pas surévalué. Encore mieux si son prix est inférieur au résultat de notre calcul », poursuit Mark Lin.

C’est ainsi que l’on peut trouver des titres à bon prix parmi les entreprises de services en ligne, malgré leur réputation de surévaluation, explique-t-il.

« Tout est dans les multiples boursiers qui permettent de comparer la valeur du marché par rapport à la profitabilité. Plus le résultat est bas, moins le titre est surévalué à notre avis. Bien sûr, nous révisons notre jugement si l’entreprise devient incapable d’accroître ses revenus, que ce soit de façon organique ou par un rachat d’actions. »

La rédaction