Hausse de la confiance des épargnants des deux côtés de la frontière

Par Ronald McKenzie | 26 janvier 2012 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Tant les épargnants canadiens qu’américains manifestent de l’optimisme vis-à-vis des investissements dans diverses formes de placement. C’est ce que révèlent des sondages effectués par la Financière Manuvie au Canada et John Hancock aux États-Unis.

L’indice de confiance des épargnants Financière Manuvie s’est amélioré de 5 points en décembre et a terminé l’année à +26. De son côté, l’indice américain de John Hancock, une division de Manuvie, a aussi affiché une progression de 5 points et clos l’année à +15.

Manuvie a ensuite mené un sondage complémentaire auprès de participants canadiens possédant des caractéristiques financières semblables à celles de leurs homologues américains. En effectuant ce rapprochement, Manuvie arrive à un indice de +27. Autrement dit, toutes choses étant égales, les Canadiens sont nettement plus optimistes en l’avenir que les Américains.

En fait foi cette donnée qui indique que les épargnants d’ici sont presque deux fois plus enclins que les Américains à juger le moment « favorable » ou « très favorable » aux investissements. Il faut dire que les Canadiens ont une nette préférence pour les placements dans leur propre maison. Les Américains, eux, sont plus disposés à investir dans des fonds communs équilibrés et beaucoup plus réticents à garder leur argent sous forme de liquidités.

Même s’ils sont exposés à des contextes économiques, fiscaux et réglementaires différents, les épargnants canadiens et américains ont une vision comparable de leur avenir financier. Chez les Canadiens, 55 % prévoient que leur situation financière sera meilleure dans deux ans, 37 % croient que leur situation sera la même et 8 % s’attendent à une détérioration de leur situation. Parmi les Américains, 53 % prévoient que leur situation financière sera meilleure dans deux ans, 38 % croient que leur situation sera la même et 9 % s’attendent à une détérioration de leur situation.

Des deux côtés de la frontière, on partage des préoccupations communes. En 2012, la perte de valeur des placements, la capacité d’économiser en vue de la retraite et la gestion de la dette seront les principaux soucis des épargnants nord-américains.

Pour ce qui est d’avoir recours aux services d’un conseiller, 53 % des épargnants américains et 68 % des épargnants canadiens ont dit faire affaire avec un professionnel des services financiers.

Ronald McKenzie