Huit Québécois sur 10 détiennent une assurance vie

Par Rémi Maillard | 17 juillet 2014 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Même si les Québécois sont les plus nombreux au pays (85 %, contre 74 % à l’échelle nationale) à détenir une assurance vie souscrite ou obtenue par l’entremise de leur employeur, 72 % doutent qu’elle soit en mesure de combler les besoins financiers de leurs proches en cas de décès.

Telle est l’une des conclusions d’un sondage publié hier par BMO Assurance. Réalisé par Pollara auprès de 1005 adultes « d’un océan à l’autre » entre le 2 et le 4 juillet, celui-ci révèle en outre que 94 % des résidents de la Belle Province méconnaissent les divers types d’options d’assurance vie qui sont à leur disposition.

Une réalité qui explique sans doute le faible niveau de confiance qu’ils éprouvent à l’égard du degré de protection de cette assurance.

Un choix parfois complexe

Apprendre à connaître les divers types d’assurance vie et choisir celle qui convient le mieux à tous les membres de la famille « peut s’avérer une tâche complexe et représenter tout un défi » en raison de « la vaste panoplie de produits offerte sur le marché », selon Rocco Casullo, chef Produits d’assurance offerts directement aux consommateurs à BMO.

Celui-ci fait également observer qu’il n’existe pas de chiffre magique pour déterminer le montant de couverture d’assurance vie requis.

Plusieurs facteurs doivent être pris en compte, notamment l’âge, le statut familial, l’état de santé, le niveau d’endettement et le revenu, estime-t-il. Dans ces conditions, les personnes qui ne parviennent pas à déterminer le montant dont elles ont besoin ont tout intérêt à choisir un fournisseur disposant d’une panoplie de ressources.

« Souscrire le plus tôt possible »

D’une manière générale, lorsqu’on leur demande quel est le moment idéal pour souscrire une assurance vie, 69 % des répondants québécois (contre 63 % dans l’ensemble du Canada) affirment qu’il faut le faire « le plus tôt possible, dès qu’on peut se le permettre », afin de profiter des primes peu élevées.

Par ailleurs, le sondage examine les raisons qui poussent les Canadiens à prendre une assurance vie :

√ 53 % ne veulent pas imposer de fardeau financier à leur famille après leur décès;

√ 49 % éprouvent le sentiment qu’il est de leur responsabilité de le faire;

√ 16 % répondent qu’un membre de la famille ou un ami leur a dit qu’ils devraient en souscrire une.

« Comme il est impossible de contrôler les événements imprévus de la vie, il importe de bien s’y préparer », conclut BMO.

Comment faire un bon choix ?

Voici un petit rappel de BMO pour les clients qui envisagent de souscrire une police d’assurance vie.

• Adressez-vous à un fournisseur fiable. Demandez l’aide d’un fournisseur à qui vous pouvez faire confiance et qui propose une gamme suffisamment étendue d’outils et de ressources. Surtout, n’hésitez pas à lui poser des questions.

• Évaluez vos options. Prenez le temps de vous renseigner et de comprendre les types d’assurance disponibles (temporaire, vie entière et universelle).

• Envisagez tous les aspects financiers. Assurez-vous d’être suffisamment couvert pour que tous vos engagements financiers puissent être comblés après votre décès (revenu de remplacement pour votre famille, coût des études des enfants, remboursement de vos dettes, frais funéraires, etc.).

Rémi Maillard

Journaliste multimédia. Santé, environnement, société, finances personnelles. Également intéressé par les affaires publiques, les relations internationales, la culture… Passionné de cyclisme.