Il n’y a pas que la TPS qui a changé

5 juillet 2006 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
2 minutes de lecture

(05-07-2006)On a fait grand cas du taux de TPS qui est passé de 7 % à 6 % le 1er juillet dernier. Cependant, plusieurs autres modifications fiscales sont entrées en vigueur cette journée-là, mais on en a peu parlé. Passons en revue celles qui risquent de toucher vos clients.

* Augmentation du taux d’imposition des particuliers.Il est passé de 15 % à 15,5 % sur les revenus inférieurs à 36378 $. Cité dans Advisor.ca, Myron Knodel, du Groupe Investors, constate que les travailleurs qui gagnent 36000 $ par année voient leur facture fiscale fédérale s’alourdir de 15,16 $ par mois. Le spécialiste note également que la diminution du montant personnel de base a pour effet de faire augmenter de 5,17 $ par mois le fardeau fiscal de ces travailleurs.

* Implantation du crédit canadien pour l’emploi.Ce nouveau crédit d’impôt non remboursable élimine l’impôt sur les premiers 500 $ de revenu d’emploi. Cette mesure atténue en partie l’impact de la hausse du taux d’impôt, indique Myron Knodel. Au bout du compte, les travailleurs qui gagnent 36000 $ par année paient, depuis le 1er juillet, environ 13 $ de plus par mois que par le passé.

* Introduction du crédit d’impôt pour les laissez-passer de transport en commun.Les contribuables qui achètent des cartes mensuelles pour voyager en train, en autobus ou en métro peuvent obtenir un crédit d’impôt non remboursable sur ces dépenses. Un Montréalais qui a acheté 12 cartes CAM à 63 $ chacune pourra réclamer quelque 115 $ à la fin de l’année. Myron Knodel conseille vivement aux usagers de conserver leurs titres de transport s’ils demandent ce crédit d’impôt.

* Mise en place de la prestation universelle pour la garde d’enfant.Cette allocation annuelle de 1 200 $(100 $ par mois)est versée pour chaque enfant de cinq ans ou moins. Il s’agit d’une des plus importantes promesses du Parti conservateur durant la campagne électorale.

Myron Knodel croit utile de revenir sur la réduction du taux de TPS. Selon ses calculs, les consommateurs en bénéficieront s’ils dépensent plus de 1300 $ par mois en achats taxables. Quant à ceux qui ont retardé l’acquisition de biens onéreux, comme une maison ou une auto, afin de profiter de la baisse de la taxe, ils peuvent maintenant sortir leur chéquier !