Immobilier : les hypothèques en souffrance diminuent

Par Ronald McKenzie | 19 Décembre 2012 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Au Canada, le pourcentage des prêts hypothécaires en souffrance depuis trois mois ou plus a diminué au cours de l’année, rapporte la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL).

Il est passé de 0,41 %, en 2011, à 0,36 %, au premier semestre de 2012. Par comparaison, les arrérages hypothécaires de trois mois atteignaient 3,04 % aux États-Unis au cours de la même période.

Le recul des comptes en souffrance est attribuable aux « pratiques prudentes de crédit hypothécaire », explique la SCHL dans son 10e bilan annuel de l’état du logement au pays. Selon le quotidien The Globe and Mail, le ministre canadien des Finances, Jim Flaherty, obtient ainsi ce qu’il désirait : une réduction de l’endettement hypothécaire par le biais de l’atterrissage en douceur du marché de l’immobilier résidentiel.

Autre constat positif de la SCHL : la valeur nette des ménages canadiens a augmenté en 2011. Elle dépassait d’environ 7000 $ son niveau d’avant la récession

En 2011, le prix de revente moyen des habitations s’est établi à 363 116 $ au Canada. Le plus élevé a été enregistré à Vancouver (779 730 $) et le plus bas, à Trois-Rivières (156 919 $).

Au Canada, le nombre de mises en chantier d’habitations a augmenté de 2,1 % en 2011; il a atteint 194 000 et dépassait ainsi sa moyenne à long terme.

Ronald McKenzie