Immobilier : les prix demeurent fermes dans la région de Montréal

Par Ronald McKenzie | 10 janvier 2014 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Bien que les ventes de propriétés existantes aient diminué au 4e trimestre de 2013 dans la région de Montréal, les prix, eux, sont demeurés fermes, révèle une étude du courtier Royal LePage.

Pour la période visée, et par rapport au 4e trimestre de 2012, le prix moyen d’une :

  • Maison individuelle de plain-pied a augmenté en un an de 2,9 % pour atteindre 291 050 $.
  • Maison standard à deux étages s’est apprécié de 5,8 % à 401 714 $.

Les condos standard font bande à part, leur prix moyen ayant reculé, mais de 0,4 % seulement pour s’établir à 239 332 $.

« La hausse des prix des propriétés, particulièrement les maisons à deux étages, est difficile à expliquer et à justifier si ce n’est que la résolution des vendeurs à maintenir leur prix, ce qui a contribué à la baisse des ventes. Cette augmentation n’est donc pas soutenable et une légère correction est à prévoir au prochain trimestre », a commenté Royal LePage.

Le 4e trimestre de 2013 a été marqué par une baisse des ventes pour tous les types de propriétés : -9,8 % pour les maisons individuelles de plain-pied, -6,3 % pour les maisons standards à deux étages et -2,9 % pour les condos.

Royal LePage explique ces reculs par la diminution du nombre de premiers acheteurs, qui pourraient aussi se montrer plus patients. « La confiance des consommateurs a chuté au 3e trimestre au plus bas niveau depuis la récession de 2008 », souligne le courtier.

Que réservera 2014 sur le plan de l’immobilier résidentiel? En présumant une légère amélioration de l’économie québécoise ainsi que le maintien du statu quo en matière de réglementation du secteur hypothécaire par le gouvernement fédéral, Royal LePage prévoit que, dans la région de Montréal :

* Le prix des maisons individuelles de plain-pied devrait augmenter entre 1,0 et 2,5 %.

* Au contraire, le prix des condos standard pourrait reculer entre 2 et 4 % en raison de l’inventaire extrêmement élevé.

« La perspective qu’Ottawa introduise de nouvelles mesures dans le but de ralentir les marchés immobiliers effervescents de Toronto et de Vancouver pourrait certainement avoir un effet néfaste sur le marché immobilier montréalais en 2014 », prévient Royal LePage.

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Ronald McKenzie