Accueil Breadcrumb caret Nouvelles Breadcrumb caret Industrie Immobilier résidentiel : un marché contrasté en avril Les résultats diffèrent beaucoup d’une région à l’autre. Par La rédaction | 12 mai 2015 | Dernière mise à jour le 16 août 2023 3 minutes de lecture House resting on calculator concept for mortgage calculator, home finances or saving for a house Après un premier trimestre difficile, le marché immobilier a repris des couleurs en avril, même si les résultats diffèrent beaucoup d’une région et d’une catégorie à l’autre, selon les plus récentes données de JLR. Du côté des ventes, d’après les données du Registre foncier colligées par la firme, il y a eu 5 457 ventes d’unifamiliales le mois dernier, ce qui représente une croissance de 2,7 %. Pour les copropriétés, par contre, il s’agit encore d’un mois difficile avec une baisse des ventes de 9,1 % pour un total de 2133 unités. Une diminution assez importante a également été notée dans le secteur des propriétés de deux à cinq logements avec 6,4 % moins de ventes qu’en avril 2014. Au total, 716 demeures de ce type ont été vendues. Une situation contrastée Pour sa part, le prix médian de l’unifamiliale a atteint 230 000 dollars à l’échelle provinciale, soit 4,5 % de plus qu’à la même période l’an dernier. Par contre, celui des copropriétés a baissé de 2,1 % pour s’établir à 229 000 dollars, tandis que celui des propriétés de deux à cinq logements enregistrait une légère hausse de 1 %, pour se fixer à 303 000 dollars. Sur le plan géographique, des hausses de prix et des ventes ont été enregistrées dans le secteur des unifamiliales à Montréal et à Québec. En revanche, le nombre de ventes a fortement diminué dans les régions métropolitaines de recensement de Saguenay et Sherbrooke (mais JLR note une hausse de prix de 3 % à Saguenay). Montréal : 295 000 $ l’unifamiliale Toujours pour les unifamiliales, dans la région d’Ottawa-Gatineau, les ventes diminuent et les prix augmentent de 4,4 %. Enfin, à Montréal, l’unifamiliale se porte bien, alors que pour les copropriétés la situation « semble plus difficile », indique JLR. En effet, ce secteur important pour la région a vu ses ventes chuter de 10 %, les prix étant toutefois demeurés assez stables avec une faible variation de -0,1 %. Le prix médian d’une unifamiliale dans la métropole québécoise atteint aujourd’hui 295 000 dollars (+3,5 % par rapport à avril 2014). À Ottawa-Gatineau, il est de 236 000 dollars (+4,4 %); à Québec, de 255 000 dollars (+2 %); à Saguenay, de 180 250 dollars (+3 %); à Sherbrooke, de 202 500 dollars (-0,2 %) et à Trois-Rivières, de 157 067 dollars (-1,8 %). Vers une embellie dans les prochains mois? Selon les analystes de la JLR, les ventes résidentielles pourraient cependant s’améliorer prochainement. La raison? « Les froides températures de février ont possiblement influencé les acheteurs à reporter la visite de propriétés. Par conséquent, le moment de prise de possession a pu être retardé et il ne serait pas étonnant de voir une amélioration lors des prochains mois. » Les saisies de maison ont diminué En avril, 203 ménages québécois ont perdu leur propriété (-3,8 % par rapport à la même période l’an passé), selon les données mensuelles de JLR. Il s’agit d’un début d’année « très positif » relativement aux saisies avec un total de 759 depuis janvier, ce qui représente une baisse de 7,7 % comparativement à avril 2014, indique la firme. Fait plutôt étonnant, précise-t-elle, « les délaissements n’ont pas augmenté malgré la hausse des préavis d’exercice des derniers mois et les délais de reventes prolongés ». Conclusion : « Il semble que les propriétaires recevant un préavis aient été en mesure de rééquilibrer leur situation financière ou de vendre leur propriété. » La rédaction vous recommande : La revente de maisons est en forte croissance à Montréal Immobilier : le risque de surévaluation toujours bien présent L’accès à la propriété est en hausse au Québec La rédaction Sauvegarder Stroke 1 Imprimer Group 8 Partager LI logo