Immobilier : un ralentissement mais pas de chute

Par Fabrice Tremblay | 30 mai 2013 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Le marché immobilier canadien ralentit, mais ne chute pas, selon un récent rapport du service des Études économiques de BMO. Les règles hypothécaires plus strictes et l’offre plus limitée de crédit sont contrebalancées par l’influence positive des bas taux d’intérêt et par une croissance des revenus.

« Les prix des maisons ont atteint des niveaux records dans la plupart des régions du Canada, bien que leur rythme d’augmentation ait ralenti », observe Sal Guatieri, économiste principal chez BMO Marchés des capitaux.

« Les marchés de la revente de propriétés sont en grande partie équilibrés, bien que les acheteurs aient pris un avantage dans certaines provinces, dont le Québec et la Colombie-Britannique. On s’attend à ce que les prix se stabilisent au cours de la prochaine année, alors que la croissance de l’emploi devrait se poursuivre à un rythme décent », ajoute M. Guatieri. Une hausse modeste des revenus et un maintien des bas taux d’intérêt devraient favoriser la capacité de payer des ménages. On s’attend à ce que le niveau des ventes et l’évolution des prix soient relativement stables dans l’ensemble des régions.

Nouveau record de prix à Toronto

L’économiste de la BMO note que, même si leur croissance a diminué, les prix à Toronto ont atteint un nouveau record en avril. Les gains dans le marché du jumelé a plus que compensé la légère baisse dans la valeur des condos. « À l’échelle nationale, les mises en chantier se sont ajustées à la réduction de la demande, revenant aux taux de formation des ménages », affirme M. Guatieri. « À Toronto, cependant, les mises en chantier continuent de se multiplier plutôt que de ralentir, afin de soutenir la demande démographique favorable », ajoute l’économiste.

Une proportion de 48 % des propriétaires canadiens a l’intention d’acheter une propriété au cours des cinq prochaines années. Ce résultat demeure inchangé par rapport à l’automne 2012, ce qui tend à montrer que la confiance continue d’être élevée dans le marché immobilier au pays.

Fabrice Tremblay