Impôt : les 5 questions les plus fréquentes

26 avril 2016 | Dernière mise à jour le 26 avril 2016
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Ah, l’impôt! Source infinie de questionnements pour les contribuables. Quels sont ceux qui reviennent le plus fréquemment? Alors que la date limite pour la production des déclarations de revenus approche, BMO Gestion de patrimoine a sondé les Canadiens pour le savoir.

John Waters, vice-président et chef Planification fiscale et successorale au sein de l’institution financière, a ensuite répondu à leurs questions dans une nouvelle série de vidéos en ligne.

1. DEVRAIS-JE COTISER À MON REER OU À MON CELI? (question posée par 46 % des Canadiens)

« Vous devez d’abord vous demander quel est votre taux d’imposition marginal actuel et évaluer ce qu’il sera au moment de votre retraite, en tenant compte de toute récupération éventuelle des prestations gouvernementales. En règle générale, si vous prévoyez que votre taux d’imposition marginal sera inférieur à votre retraite, un régime enregistré d’épargne-retraite (REER) sera plus avantageux. En revanche, si vous estimez qu’il sera plus élevé, le compte d’épargne libre d’impôt (CELI) pourrait représenter un meilleur choix. »

2. QUAND LES INTÉRÊTS SONT-ILS DÉDUCTIBLES D’IMPÔT? (45 %)

« C’est l’objet de l’emprunt qui détermine si les intérêts que vous versez sont déductibles ou non. Ainsi, si vous empruntez de l’argent pour acheter des placements qui produiront un revenu imposable comme des intérêts ou des dividendes, vous pouvez généralement déduire les intérêts que vous payez sur votre emprunt. En cas d’incertitude quant à la déductibilité des intérêts à des fins fiscales, un fiscaliste pourra vous aider à y voir clair. »

3. COMMENT LE PLAFOND DE COTISATION DE MON CELI EST-IL CALCULÉ? (39 %)

« Vos droits de cotisation à un CELI se composent de votre plafond de cotisation de l’année en cours, soit 5 500 dollars en 2016, auxquels s’ajoutent tous vos droits de cotisation inutilisés de l’année précédente et toute somme que vous avez retirée de votre CELI l’année précédente. Vos droits de cotisation s’accumulent chaque année depuis 2009 si vous êtes résident du Canada et êtes âgé d’au moins 18 ans, même si vous ne produisez pas de déclaration de revenus ou n’ouvrez pas de compte. »

4. QUE DEVRAIS-JE FAIRE DE MON REMBOURSEMENT D’IMPÔT? (38 %)

« Il peut être tentant d’utiliser son remboursement d’impôt pour faire un voyage ou acheter un article coûteux. Mais il vaudrait mieux prendre le temps de vous demander ce qui serait le plus approprié d’un point de vue financier, compte tenu de votre situation particulière. Si vous utilisez ces fonds pour verser une cotisation à votre REER pour 2016 maintenant plutôt que d’attendre la date limite, vous profiterez d’une croissance en report d’impôt pendant près d’un an de plus.

Si vous faites un don de bienfaisance, vous recevrez un crédit d’impôt. Enfin, vous pourriez aussi cotiser à un CELI, rembourser un solde de carte de crédit, accroître vos économies, faire un versement hypothécaire ou épargner pour des études. »

5. UN DON À UN ORGANISME DE CHARITÉ EST-IL AVANTAGEUX SUR LE PLAN FISCAL? (36 %)

« Si vous faites un don de bienfaisance à un organisme de charité enregistré, vous recevrez un crédit d’impôt non remboursable qui ne peut servir qu’à réduire les impôts exigibles. Toutefois, vous devez vous rappeler que si vous n’êtes pas assujetti à impôt, vous n’obtiendrez pas de remboursement. »

Le sondage a été réalisé en ligne par Pollara entre le 28 et le 30 mars auprès d’un échantillon de 1 516 personnes âgées de plus de 18 ans vivant partout au Canada.

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