11 septembre 2001 : l’employé d’une banque parmi les victimes

Par La rédaction | 27 juillet 2018 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Photo : Songquan Deng / 123rf

Un jeune analyste financier a été identifié comme victime des attentats du 11 septembre 2001. Il travaillait pour la banque d’investissement Keefe, Bruyette and Woods dans la tour sud du World Trade Center.

Il aura fallu 17 ans pour que l’institut médico-légal de New York parvienne à identifier Scott Michael Johnson, grâce à un extrait de son ADN, indique La Presse.

EMPLOYÉ D’UNE BANQUE D’INVESTISSEMENT

Le jeune analyste financier est la 1 642e victime reconnue officiellement, alors qu’il reste 19 915 restes humains à identifier, et à associer aux 2753 personnes tuées lors de l’attaque du 11 septembre 2001.

Au moment des attentats meurtriers, Scott Michael Johnson travaillait dans les bureaux de la banque d’investissement Keefe, Bruyette and Woods. Celle-ci occupait les 85e, 88e et 89e étages de la tour sud du World Trade Center.

D’OMAHA BEACH AU WORLD TRADE CENTER…

Les attentats ont tué 67 des 224 employés de la banque d’investissement, indique le New York Times dans un article publié en 2002.

Dans ce texte, Harry V. Keefe Jr, un des fondateurs de la banque d’investissement, expliquait : « J’ai vécu le débarquement d’Omaha Beach le jour J. Mon navire avait été coulé par les tirs allemands, mais je n’avais perdu aucun homme. Et là, j’étais assis confortablement à New York. Et soudain, 67 personnes que je connaissais sont mortes. »

Le secteur financier avait été durement touché le 11 septembre 2001. En plus des victimes directes des attentats, l’industrie avait supprimé 52 500 postes à New York dans la foulée de l’attaque.

Les attentats du 11 septembre 2001 avaient provoqué la disparition de milliers d’entreprises, rapporte TVA Nouvelles.

D’autres entreprises avaient dû déménager à l’extérieur de Manhattan, qui avait perdu le tiers de ses surfaces de bureau en raison des attentats. Et près de 200 000 personnes avaient perdu leur emploi, temporairement ou définitivement, à la suite des attentats, selon un rapport de l’OCDE.

La rédaction