2 raisons d’adopter le REER de conjoint

Par Ronald McKenzie | 16 février 2012 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Les Canadiens sont nombreux à comprendre les avantages qu’ils ont à cotiser à un REER. Par contre, beaucoup d’entre eux ignorent encore les bénéfices que procurent les REER de conjoint dans le processus d’accumulation d’un capital-retraite.

Selon un récent sondage de BMO Groupe financier, moins de 27 % des épargnants au pays profiteraient des REER de conjoint.

Vous avez des clients qui hésitent à cotiser à un REER de conjoint? Voici deux arguments que BMO Groupe financier vous suggère de leur présenter :

1. Le REER de conjoint permet aux couples de fractionner leurs revenus Cela peut les aider à reporter l’impôt dès aujourd’hui, et à le réduire une fois à la retraite. La stratégie est simple : un des deux conjoints se sert de ses droits de cotisation inutilisés pour cotiser à un REER établi au nom de l’autre conjoint. La personne qui investit profite de la réduction d’impôt, tandis que le partenaire qui est inscrit comme bénéficiaire du compte de REER en demeure le titulaire.

Si le conjoint qui verse la cotisation dispose actuellement d’un revenu sensiblement supérieur, ou s’attend à recevoir un revenu de retraite beaucoup plus élevé, un compte de REER établi au nom de celui qui dispose d’un revenu moins élevé entraînera des économies d’impôt importantes, une fois à la retraite.

Cette façon d’équilibrer le revenu de retraite de chacun des conjoints permet aux deux contribuables de demeurer dans une fourchette d’imposition moins élevée, et ainsi voir le total de leur facture fiscale réduire. Il s’agit là de l’une des options de fractionnement du revenu qui sont encore offertes aux Canadiens. « Elle est utile au moment où les gens en ont le plus besoin : une fois qu’ils sont à la retraite », indique BMO Groupe financier.

2. Si un couple vient à divorcer, le REER de conjoint est traité de la même façon que le reste des avoirs de la famille Il peut être séparé en parts égales entre les deux partenaires, en vertu des dispositions sur le partage du patrimoine familial, puis transféré à l’abri de l’impôt. « Donc, dans la plupart des cas, cotiser à un REER de conjoint revient exactement au même que de cotiser à un REER établi à votre propre nom », conclut BMO Groupe financier.

Ronald McKenzie