3 idées pour mieux profiter des avantages des assurances

Par Angelo D’Amico | 3 juillet 2014 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Lorsque les gens pensent aux assurances, c’est pour la maison, la voiture ou la vie. Mais elles peuvent aussi vous aider à améliorer et à protéger votre patrimoine familial. Voici trois moyens par lesquels l’assurance peut contribuer à votre tranquillité financière et à celle de votre famille.

1. Création de richesse

Grâce à certaines assurances, votre famille pourrait jouir d’une meilleure sécurité financière si vous vous trouviez dans l’incapacité de gagner un revenu en raison d’une maladie ou d’une invalidité, ou si vous décédiez prématurément.

L’assurance maladies graves peut offrir le paiement d’une somme qui aidera votre famille à répondre à ses besoins financiers quotidiens. De plus, elle contribuera à payer les soins de santé que le gouvernement ne rembourse pas. Vous pourrez donc vous concentrer sur votre guérison. Enfin, si vous décédez, votre famille pourra utiliser cette somme comme bon lui semble.

L’assurance vie peut quant à elle vous aider à «  créer de la richesse » que vous auriez générée autrement si vous n’étiez pas décédé. Les fonds pourront servir de la façon dont votre famille le voudra – pour contribuer au remboursement de l’hypothèque ou liquider d’autres dettes, pour financer les études des enfants, ou pour payer les frais quotidiens de subsistance.

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2. Protection du patrimoine

Vous connaissez probablement l’expression de Benjamin Franklin  : «  En ce monde rien n’est certain, à part la mort et les impôts. » Malheureusement, les deux vont souvent de pair.

S’il est possible de transmettre vos biens en franchise d’impôt à votre conjoint(e) survivant(e), vous ne pouvez les laisser à personne d’autre sans que vos héritiers aient à payer de l’impôt. À moins d’avoir un(e) conjoint(e) survivant(e), votre décès se traduira par une «  disposition présumée » de vos biens. Autrement dit, l’État considère que vous avez disposé de vos biens – qu’ils aient été vendus ou non – à leur juste valeur marchande, et qu’ils deviennent alors assujettis à l’impôt sur le revenu.

Tout, des actions et obligations détenues hors REER au chalet familial, devient imposable entre les mains de vos bénéficiaires. L’argent contenu dans vos régimes enregistrés est imposable lui aussi dans votre déclaration de revenu finale – et la moitié environ pourrait aller au fisc.

Pour contribuer à la protection de la valeur de la succession que vous laisserez à vos bénéficiaires, songez aux coûts et avantages d’une police d’assurance vie qui servirait à payer les impôts sur votre succession. Une police d’assurance vie peut verser une prestation de décès dont le montant est fixe ou qui augmente en fonction des impôts à payer.

3. Investissement exonéré d’impôt

En vertu de la Loi de l’impôt sur le revenu, les actifs s’accumulent au sein d’une police d’assurance vie exonérée d’impôt, sans qu’il y ait d’impôt à payer chaque année. À votre décès, le produit de la police est distribué à vos bénéficiaires en franchise d’impôt, hors du cadre de votre succession et des coûts qui y sont liés.

À cause de ces avantages, de nombreuses familles canadiennes fortunées en sont venues à considérer l’assurance libre d’impôt pas tant comme une assurance, mais plutôt comme un mode de placement supplémentaire, qui s’ajoute aux régimes de retraite enregistrés et aux portefeuilles de placements non enregistrés. Toutefois, l’assurance libre d’impôt s’accompagne d’un avantage réservé aux assurances – une prestation de décès totalement non imposable que vos bénéficiaires peuvent utiliser pour acquitter les impôts sur la succession, ou à toute autre fin, comme la création d’une fiducie familiale ou un legs à un organisme de bienfaisance.


Angelo D’Amico est vice-président, gestionnaire de portefeuille à RBC Dominion valeurs mobilières. Il est également membre du Fonds canadien de protection des épargnants (FCPE). Ses chroniques n’ont pas pour but de prodiguer des conseils fiscaux ou juridiques, et ne doivent pas être interprétées comme telles. Vous pouvez le joindre à angelo.damico@rbc.com.

Ce texte est paru dans l’édition d’avril 2014 de Conseiller. Cliquez ici pour consulter l’ensemble du numéro.

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