3 raisons qui retiennent les Canadiens d’investir

Par La rédaction | 21 septembre 2017 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Le manque d’argent, une faible tolérance au risque et un manque de connaissances sont les trois principales raisons qui empêchent les Canadiens d’investir leur argent.

Ainsi, plus du tiers des personnes interrogées (36 %) par Investissements Tangerine indiquent ne pas posséder de compte d’investissement et seules 4 % d’entre elles ont déjà « envisagé sérieusement » d’en ouvrir un.

Selon le sondage publié mardi, les trois principales raisons pour lesquelles elles ne le font pas sont, dans l’ordre, qu’elles n’ont pas suffisamment d’argent (70 %), qu’elles craignent de perdre une partie de leur mise (25 %) et qu’elles ne possèdent pas assez d’informations sur la meilleure façon d’investir leur épargne, une opération qu’elles jugent « trop complexe. »

LES 40-54 ANS SONT MOINS « RISQUEUX » QUE LES 26-36 ANS

Malgré ces résultats mitigés, 67 % des non-investisseurs admettent qu’investir devrait être une priorité, même s’ils sont endettés. Parmi les raisons qui les inciteraient à passer à l’acte, 50 % d’entre eux le feraient pour financer leur retraite; 36 % pour faire fructifier leur argent plus rapidement; et 29 % pour réaliser un projet important, comme payer les études d’un enfant, prendre des vacances ou acheter une maison.

Le sondage relève également que les 26-36 ans sont plus susceptibles d’envisager d’ouvrir un compte d’investissement (33 %) que leurs homologues âgés de 40 à 54 ans (24 %). Paradoxalement, il montre aussi que ces derniers font souvent face à plus d’obstacles que les jeunes adultes quand il est question d’investissement. Par exemple, ils ont davantage tendance à affirmer ne pas avoir assez d’argent pour commencer à investir (75 %, par rapport à 62 %).

Dans le cas des adultes matures, les trois principales raisons qui les rendent moins disposés à se lancer dans des investissements que les 26-36 ans sont les suivantes : ils sont en quête d’« une option fiable offrant un rendement assuré » (29 %, comparativement à 34 %); ils ne veulent pas « payer des frais élevés » (23 %, contre 32 %); et ils souhaiteraient avoir « une option d’investissement simple et automatique, moins intimidante ou angoissante » (21 %, par rapport à 32 %).

ÂGE MOYEN DES PREMIERS INVESTISSEURS : 34 ANS

L’enquête d’opinion s’est également penchée sur la situation des personnes qui investissent déjà et elle montre que 72 % d’entre elles ont commencé à le faire avant l’âge de 34 ans. Fait à noter, cette partie de la population compte un nombre plus élevé de jeunes adultes que d’adultes matures (64 %, comparativement à 55 %).

Questionnés sur leurs motifs à investir une première fois, 64 % des sondés indiquent l’avoir fait en vue d’épargner pour assurer leurs vieux jours, 56 % pour accroître leur sécurité financière, 45 % pour faire fructifier leur argent plus vite et 23 % pour mettre de l’argent de côté en vue de financer les études d’un enfant ou de s’offrir de longues vacances, par exemple.

Le sondage en ligne a été réalisé par Angus Reid les 30 et 31 août auprès d’un échantillon de 1 510 Canadiens âgés de 18 ans et plus. Sa marge d’erreur était de ± 2,5 %, 19 fois sur 20.

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