4 conseils pour bien planifier un congé parental

Par Ronald McKenzie | 6 novembre 2012 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Des couches à la nourriture pour bébé en passant par les frais de garde et les jouets, prendre soin d’un nouveau-né et se permettre un congé parental d’un an peut s’avérer coûteux.

Heureusement, la plupart des Québécois sont sur la bonne voie, indique un sondage de TD Canada Trust. En effet, les trois quarts des Québécois (74 %) disent qu’ils utiliseraient leurs économies pour fonder une famille et planifier un congé parental d’une durée d’un an. À l’opposé, 26 % compteraient uniquement sur d’autres ressources, comme la générosité des membres de la famille ou d’amis, les prêts ou les cartes de crédit. Cependant, la moitié des participants (52 %) admettent qu’ils seraient prêts à s’endetter pour financer leur nouveau projet familial.

« Les coûts liés aux soins apportés à un bébé peuvent augmenter les dépenses annuelles de 10 000 $ durant la première année de vie de l’enfant », fait remarquer le numéro deux bancaire au pays.

Les nouveaux parents qui veulent s’occuper d’un nouveau-né sans trop s’endetter peuvent suivre les quatre conseils suivants :

1. Dresser un budget Tenez compte des dépenses supplémentaires à venir, comme l’achat de meubles, de fournitures pour bébés, de nourriture, de vêtements et de jouets, et incluez-les dans les dépenses régulières. Prévoyez une marge de manœuvre dans votre budget pour pouvoir continuer à épargner (idéalement 10 % du revenu) lorsque les enfants arrivent.

2. Utiliser toutes les ressources gouvernementales Au Québec, le Régime québécois d’assurance parentale prévoit le paiement de prestations à toutes les travailleuses et à tous les travailleurs (salariés et autonomes) admissibles qui prennent un congé de maternité, un congé de paternité, un congé parental ou un congé d’adoption. Pour y avoir droit, il faut avoir touché un revenu de travail. Au fédéral, la Prestation universelle pour la garde d’enfants verse une prestation de 100 $ (avant impôt) par mois aux familles canadiennes pour chaque enfant âgé de moins de six ans. « Vous pourriez aussi être en mesure de déduire de votre revenu les frais de garde d’enfant au moment de remplir votre déclaration de revenus », note TD Canada Trust.

3. Ouvrir un CELI Pour réussir à mettre de côté le montant supplémentaire de 10 000 $ dont on a parlé précédemment, il faut économiser 250 $ par semaine pendant neuf mois. Il est donc idéal de commencer à épargner et à planifier plusieurs années à l’avance. Le CELI est un excellent choix, car les gains réalisés et les retraits ne sont pas imposables.

4. Examiner les répercussions du congé parental sur son REER Dans certains cas, un REER de conjoint peut s’avérer une stratégie d’épargne familiale judicieuse. Ainsi, le conjoint dont le revenu est le moins élevé peut mettre de l’argent de côté, et celui dont le revenu est le plus élevé bénéficie d’une déduction fiscale. Un autre moyen d’accroître l’épargne-retraite est d’investir le remboursement d’impôt dans son REER.

Ronald McKenzie