5 pistes pour déceler les investissements frauduleux

Par La rédaction | 8 avril 2014 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Comment déceler les investissements frauduleux? Le quotidien National Post propose cinq façons d’y arriver.

1. La fameuse pyramide de Ponzi

On vous promet des rendements très élevés et constants? Trop beau pour être vrai. Le fraudeur pourra peut-être parvenir à tenir promesse un bout de temps grâce à l’argent de nouveaux investisseurs… mais, un jour, la pyramide qu’il a bâtie s’effondrera lamentablement, et tout le monde perdra son argent. Aux États-Unis, Bernard Madoff purge en ce moment une peine de 150 ans de prison pour avoir volé plus de 65 millions de dollars grâce à ce stratagème redoutablement efficace.

2. Le pump and dump ou stock pump

On vous fait croire que l’action que vous avez achetée est une bonne affaire… Ce que l’on ne vous dit pas c’est qu’en réalité, sa valeur est ridicule, car on a soigneusement pris soin de créer une demande artificielle pour gonfler démesurément le prix de l’action au préalable. Souvent, les fraudeurs utilisant ce type de technique ne lésinent sur les moyens. Ils insistent pour dire que c’est une chance unique à saisir au bond. À éviter.

3. La chambre chaude

Cette tactique cible l’instinct grégaire de l’homme. Confinés dans une pièce généralement fermée, des fraudeurs vont faire un solide pitch pour convaincre les futurs investisseurs d’acheter leurs produits rapidement, impulsivement, sans trop y penser… Vous vous doutez de la suite…

4. Les fameux paradis fiscaux

On a beau en parler souvent, il n’en demeure pas moins qu’ils sont de plus en plus difficiles à trouver. De plus, ils sont généralement situés dans des zones risquées pour les capitaux… qui peuvent disparaître, eux, pour de bon de la carte, tout comme de votre portefeuille!

5. La stratégie de l’effet de levier

On vous demande d’emprunter beaucoup d’argent pour l’investir?… méfiez-vous! Il s’agit parfois de courtiers complices de fraudeurs qui avaleront vos économies d’une seule bouchée.

La rédaction