50 réflexions pour les conseillers… et les investisseurs

Par La rédaction | 19 septembre 2017 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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questions, decision making or uncertainty concept – a pile of colorful crumpled sticky notes with question marks

Plus d’un quart (26 %) des investisseurs québécois ont déclaré qu’ils aimeraient avoir des contacts avec leur conseiller par courriel une fois par mois ou plus. Ou encore, 94 % des investisseurs québécois ont déclaré n’entretenir qu’une relation d’affaires avec leur conseiller.

Autant d’informations dévoilées par Placements Mackenzie, qui a lancé hier un microsite web à l’occasion du 50e anniversaire de la création de la firme, qui publie « 50 réflexions et autant de renseignements utiles pour les conseillers souhaitant savoir ce que pensent leurs clients ».

Ces réflexions sont issues de trois sondages récents menés pour le compte de la société, au cours desquels une série de questions semblables ont été posées à des conseillers et à des investisseurs partout au pays. En comparant leurs résultats, Placements Mackenzie a ensuite mis en perspective les convergences (ou divergences) d’opinons qui pouvaient exister entre les premiers et les seconds en matière de placements, de portefeuilles et de relations de conseil.

PLUS D’INVESTISSEMENTS SOCIALEMENT RESPONSABLES

Le site permet également de découvrir que 91 % des investisseurs canadiens s’attendent à ce que l’utilisation qu’ils font des investissements socialement responsables augmente ou demeure au moins à un niveau identique à celui d’aujourd’hui au cours des deux à trois prochaines années. De même, 39 % des conseillers québécois croient que les fonds de placement socialement responsables représenteront une part croissante de leur pratique durant cette période.

Les extraits de sondages révèlent aussi que 78 % des clients interrogés déclarent qu’il est important que les conseillers leur offrent des produits et services de sociétés de gestion d’actifs canadiennes, et que 82 % des investisseurs québécois souhaitent que leur conseiller leur propose « un vaste éventail de produits et de solutions ». On apprend par ailleurs que, pour 72 % des investisseurs canadiens, les sociétés de gestion d’actifs doivent « avoir une expertise unique en matière de placements mondiaux », tandis que 53 % des conseillers prévoient que l’utilisation par leurs clients des placements internationaux augmentera d’ici à 2020.

Le microsite révèle d’autres enseignements, notamment le fait que :

  • les femmes sont plus susceptibles que les hommes de recommander leur conseiller à d’autres personnes (35 %, contre 27 %);
  • la grande majorité (87 %) des conseillers croient que leurs clients leur divulguent toute l’information sur leur situation financière;
  • un tiers (33 %) des investisseurs indiquent qu’ils aimeraient avoir des contacts avec leur conseiller par courriel une fois par mois ou plus.

DIVERGENCES ENTRE CONSEILLERS ET INVESTISSEURS

Les enquêtes d’opinion commandées par Placements Mackenzie montrent aussi parfois certaines distorsions entre les opinions des uns et des autres. Ainsi, 92 % des conseillers pensent que le fait de partager des articles ou d’autres renseignements pertinents est important pour les investisseurs, alors que seuls 68 % de ces derniers partagent cet avis.

Enfin, si 58 % des conseillers québécois se disent persuadés que leurs clients souhaitent qu’ils soient accessibles par des canaux en ligne, comme les messageries textes ou les médias sociaux, une proportion nettement moindre des investisseurs de la Belle Province (43 %) souhaitent interagir avec eux par ce moyen de communication.

Les données publiées sur le microsite de Placements Mackenzie sont extraites de trois sondages en ligne effectués au printemps et durant l’été par les firmes Environics Research et PMG Intelligence. La première a interrogé 412 conseillers d’un océan à l’autre ainsi que 1 247 Canadiens âgés de plus de 18 ans et détenant un portefeuille de placement ou prévoyant commencer à investir sous peu. Quant à la seconde, elle a questionné 1 184 personnes ayant au moins 10 000 dollars à investir.

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