À 82 ans, elle bataille pour son assurance vie

Par La rédaction | 22 février 2018 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Il aura fallu l’intervention des médias, en l’occurrence de CBC-Radio Canada, pour que cette arrière-grand-mère montréalaise obtienne finalement un remboursement et des excuses de la BMO.

Le réseau raconte comment il a été contacté par Ella Beck, une dame de 82 ans, qui après avoir réalisé qu’elle avait payé plus en cotisations qu’elle ne devait recevoir, avait demandé à la Banque de Montréal (BMO) la résiliation de sa police d’assurance.

En effet, à la mort de son conjoint, la dame alors âgée de 71 ans avait décidé de prendre une assurance vie afin de ne pas laisser à ses cinq enfants la facture de ses funérailles. À raison de 30 dollars par mois, elle en était rendue à avoir cotisé 3 780 dollars, soit 580 dollars de plus que la valeur de sa police.

La banque a répondu qu’elle était d’accord mais… qu’elle n’obtiendrait rien en échange et perdrait les bénéfices de sa police, à savoir le versement de 3 200 dollars au décès!

Choquée par la réponse de la banque, Mme Beck a donc décidé d’en parler aux médias. Après enquête, Radio Canada a s’est rendu compte qu’il y avait d’autres options que la perte sèche, puisque dans les dernières années de la police, il existe une valeur de rachat garantie. La chaîne a voulu contacter la banque pour demander des explications, mais celle-ci n’a pas donné suite à sa demande.

Ella Beck a en revanche reçu un courrier de la BMO l’avisant que d’autres options s’offraient à elle. Elle pouvait annuler sa police et recevoir en retour 814,39 $ en argent. Ou alors cesser de payer ses primes et conserver son plan, qui perdrait de la valeur et constituerait un versement de 1124 $ en cas de décès naturel.

Mme Beck a choisi de prendre l’argent et de résilier sa police. Elle a aussi accepté les excuses de la banque, tout en déplorant avoir dû se tourner vers les médias pour que la vérité éclate.

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