Acheter une maison seul, pourquoi pas?

Plus d’un Québécois sur quatre (26 %) qui achète une maison ou projette de le faire a l’intention de se lancer seul dans cette opération, selon un sondage publié hier par la TD.

Celui-ci attribue « en grande partie » le phénomène à des « circonstances imprévues », puisque les acheteurs canadiens divorcés (69 %) ou veufs (35 %) affirment être plus susceptibles d’acheter une propriété en solo, ce qui est aussi le cas d’un nombre croissant de célibataires (67 %).

L’étude montre également que parmi les Québécois ayant l’intention d’acheter seuls, 90 % sont convaincus de pouvoir se permettre sans problème les coûts d’occupation et d’entretien d’une propriété.

LES ACHETEURS EN SOLO SONT PRÉVOYANTS

Un résultat qui n’est « pas surprenant », estime la TD, car cette catégorie d’acheteurs a généralement déjà bien réfléchi aux coûts connexes du statut de propriétaire. En effet, sept Québécois célibataires sur 10 disent avoir pris en compte les taxes foncières (70 %), l’assurance habitation (76 %) et l’entretien (66 %) avant d’acheter une habitation, tandis que plus de la moitié (52 %) ont pris en considération le coût des services publics.

Au total, seuls 9 % d’entre eux admettent ne pas avoir songé aux coûts associés à la propriété avant d’entamer le processus d’achat.

« L’achat d’une propriété peut être intimidant pour les personnes qui souhaitent le faire en solo, mais il peut en être autrement. Qu’acheter seul résulte d’un imprévu ou d’un choix, il existe des façons d’y parvenir en demandant les conseils d’un spécialiste hypothécaire et en se dotant d’un plan solide afin d’évaluer la façon dont on pourra se permettre d’être propriétaire à long terme », commente Jean-François Laurin, directeur régional pour l’est du Canada à TD Canada Trust.

« LE MARCHÉ EST DIFFICILE DANS TOUT LE PAYS »

« Que vous achetiez seul ou en couple, le marché est difficile dans tout le pays et vous pourriez ne pas obtenir tout ce que vous voulez, souligne-t-il. Donc, le mieux est de consulter un professionnel des prêts hypothécaires pour trouver des façons de rendre le processus plus abordable et accessible et, en fin de compte, atteindre votre objectif de devenir propriétaire. »

Le sondage a été mené en ligne par Environics Research du 9 au 16 février auprès de 1 129 Canadiens (dont 270 Québécois) célibataires âgés de 18 ans ou plus ayant acheté une maison seuls ou qui aimeraient le faire.