Après le Financial Times, c’est au tour de The Economist

Par La rédaction | 28 juillet 2015 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Moins d’une semaine après avoir vendu le prestigieux Financial Times (FT) au groupe japonais Nikkei, l’éditeur britannique Pearson envisage de se séparer du magazine The Economist, dans lequel il détient une participation de 50 %, rapporte Le Monde.

D’après le FT, qui a lui-même annoncé l’information, un accord devrait être conclu dans le courant de l’été, même si l’éditeur a indiqué qu’« il n’y avait pas de garantie que ce processus conduise à une transaction ».

Pearson, qui entend se concentrer sur ses activités dans le secteur éducatif, avait officialisé jeudi dernier la vente de son titre phare, créé en 1888, pour 844 millions de livres sterling (environ 1,7 milliard de dollars canadiens) au géant des médias japonais Nikkei fondé, lui, en 1876.

ÉDUCATION OU JOURNALISME, IL FAUT CHOISIR

« On peut être, au choix, un groupe mondial d’éducation, ou un groupe mondial de journalisme, qui sont deux très bonnes choses, mais il est difficile d’être les deux à la fois », avait alors expliqué John Fallon, le patron du groupe britannique.

Si l’on se fie à cette analyse, la vente de sa participation dans The Economist répondrait donc à une certaine logique, souligne Le Monde.

Le FT précise que les 50 % détenus dans l’hebdomadaire seraient valorisés à hauteur de quelque 400 millions de livres (environ 811 millions de dollars).

La rédaction