Avoir un portefeuille varié pour contrer la volatilité des marchés

Par La rédaction | 14 janvier 2015 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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La majorité des Canadiens (69 %) ne protègent pas leurs placements contre la volatilité persistante des actions canadiennes en se diversifiant à l’échelle mondiale, indique un sondage publié hier par Gestion d’actifs CIBC.

Par ailleurs, moins d’un tiers (31 %) de ceux qui ont actuellement des placements dans des actions prévoient investir dans des actions étrangères ou des fonds communs de placement ayant un mandat mondial.

Les baby-boomers plus frileux

Réalisé en ligne par Léger en novembre dernier auprès de 1 505 personnes de 18 ans ou plus détenant un portefeuille de placements en vue de la retraite, ce sondage national révèle aussi que les baby-boomers sont moins susceptibles d’investir à l’étranger que leurs enfants.

En effet, 76 % des investisseurs âgés de 55 à 64 ans et 77 % de ceux qui ont plus de 65 ans prévoient investir dans les marchés canadiens.

L’enquête montre également que seuls 17 % des investisseurs disent avoir changé leurs plans de placement à la suite de la récente volatilité des marchés, tandis que 22 % avouent ignorer s’ils doivent ou non adapter leur stratégie.

Fluctuations sur le marché national

Au total, près des deux tiers d’entre eux (61 %) ne prévoient pas apporter de changement.

« Un grand nombre de Canadiens ne diversifient toujours pas leurs portefeuilles, ce qui peut vraiment les exposer à des fluctuations sur le marché national », constate Steve Fiorelli, directeur général chez Gestion d’actifs CIBC.

Comme le marché national ne représente que 3 % environ de la capitalisation boursière mondiale, poursuit-il, la diversification par régions constituerait pour eux une bonne façon de renforcer leur portefeuille dans une optique à long terme.

La raison? En élargissant ainsi leurs options de placement, ils atténuent le risque encouru.

Créer un portefeuille bien diversifié

« Nous sommes susceptibles d’assister à une volatilité des marchés boursiers pendant un certain temps, jusqu’à la fin du déséquilibre entre l’offre et la demande de pétrole », explique pour sa part Suzann Pennington, chef des placements et chef Actions à la CIBC.

Comme les ressources et le secteur financier « constituent les deux plus importantes pondérations des marchés boursiers du Canada », note-t-elle, il est important que les investisseurs diversifient s’ils veulent atteindre leurs objectifs de placement à long terme.

En plus des régions, ceux-ci devraient aussi envisager « une combinaison équilibrée de catégories d’actifs ainsi que divers secteurs économiques pour créer un portefeuille bien diversifié », conclut Steve Fiorelli.

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