Bourse : la correction sera de courte durée

Par Ronald McKenzie | 21 juin 2013 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Le fort recul des indices boursiers ne durera pas longtemps, promet Vincent Delisle, stratège à la Banque Scotia. L’impact qu’ont causé les commentaires de Ben Bernanke sur un éventuel retrait des mesures exceptionnelles de soutien à l’économie américaine fera long feu, croit-il.

Et ce, pour trois raisons.

1. Historiquement, le S&P 500 se comporte bien dans les mois qui précèdent les hausses des taux d’intérêt aux États-Unis. Or, comme rien n’indique que la Réserve fédérale américaine (Fed) s’apprête à augmenter les taux, le S&P 500 a encore de la place pour croître.

2. En règle générale, les marchés réagissent de la mauvaise façon à l’annonce de changements à la politique monétaire.

3. Les facteurs qui pousseraient la Fed à ralentir ses rachats d’obligations (comme la hausse de la création d’emploi) sont les mêmes qui peuvent stimuler les actions cycliques, telles que celles des producteurs de produits de base. Or, ce sont justement ces actions qui étaient sous pression jeudi.

« Nous attendrons qu’apparaissent des conditions de survente ou de panique avant de réaffecter nos liquidités. Entre-temps, nous croyons qu’il faut garder le cap. Nos perspectives pour le S&P 500 sont positives », a indiqué Vincent Delisle dans une note à ses clients.

En ce qui a trait au Canada, Vincent Delisle estime que les titres du secteur de la consommation de base devraient bien s’en tirer. Il conseille aussi aux investisseurs de porter une attention particulière aux titres des assureurs vie, des gestionnaires d’actifs, des constructeurs automobiles, des entreprises technologiques et des producteurs de bois de construction.

Ronald McKenzie