Canac modifiera légèrement ses publicités

Par La rédaction | 1 mai 2019 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Photo : Capture d’écran

En réponse à la mise en demeure envoyée par l’Association professionnelle des conseillers en services financiers (APCSF), la chaîne de quincaillerie Canac a annoncé qu’elle allait légèrement modifier ses publicités controversées.

L’entreprise va ainsi changer la phrase finale de la campagne publicitaire pour « éliminer le plus possible les ambiguïtés ». Plutôt que de lire « Pour vous donner les moyens, Canac aide pour vrai », les auditeurs verront la phrase « Avec des vrais prix de fou, Canac aide pour vrai ». Le quincailler explique que la modification sera effective dans les prochains jours.

Canac soutient qu’elle n’a pas l’intention de retirer ses publicités, mais qu’elle se dit « empathique à la réaction de certains membres de l’APCSF ou toute autre organisation du métier qui décodent, pour des raisons hors de son contrôle et propre aux enjeux de leur industrie, un message négatif ».

« Nos concepts ont pour but d’illustrer, par l’humour, qu’il est possible de faire ses rénovations sans s’endetter ou passer par de grandes planifications si on profite des bas prix chez Canac, point. Aucun jugement n’est fait sur le travail ou le métier des conseillers dans nos histoires », assure le directeur marketing de Canac, Patrick Delisle.

Ajoutant qu’il n’est pas dans l’intérêt de l’entreprise de dénigrer la profession de conseillers en services financiers, M. Delisle insiste sur le fait qu’il s’agit de « concepts humoristiques, fictifs et improbables », et que les protagonistes financiers dans la publicité sont « toujours présentés avec professionnalisme, sérieux et dans des environnements de qualité ».

Pour défendre sa position, Canac cite également la récente campagne publicitaire de l’Institut québécois de planification financière (IQPF), qui met en vedette un travailleur de la construction et une décoratrice d’intérieur prodiguant des conseils douteux. « L’IQPF n’a certainement pas de malice intentionnelle envers les travailleurs de la construction ou encore les décoratrices professionnelles quant à la qualité de leurs conseils », affirme Canac.

La rédaction