Clients fortunés : les jeunes préfèrent Internet à vous !

Par André Giroux | 2 juin 2010 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Canadian banknotes falling from sky.

Selon un sondage de iShares, 60 % des épargnants fortunés au pays estiment que les conseillers ne répondent pas à tous leurs besoins.

Ces épargnants semblent optimistes : trois sur quatre estiment que les marchés actuels présentent d’excellentes possibilités. Toutefois, un peu plus d’un sur deux (56 %) ne sait pas où placer son argent et près de deux sur trois (64 %) réévaluent actuellement la composition de leur portefeuille.

Ces données pourraient sembler de bon augure pour les conseillers. Il semble que cela ne soit pas tout à fait le cas. L’aspect positif : la très grande majorité des épargnants fortunés recourent à un conseiller, 76 % pour obtenir des conseils et 11 % pour exécuter des opérations. Par contre, les jeunes boudent les conseillers : 63 % des épargnants fortunés de moins de 35 ans estiment superflu de payer pour consulter des conseillers, Internet leur suffit. Cette proportion atteint 25 % chez les plus de 35 ans.

Peu importe l’âge, les conflits d’intérêts inquiètent. Dans l’ensemble 63 % des répondants au sondage d’iShares croient que les conseillers ont été en position de conflit d’intérêts selon la nature de leur emploi.

Le conseil du conseiller recherché Le sondage du « chef de file mondial » en matière de FNB affirme que les conseillers ne parlent pas suffisamment de FNB à leurs clients ! Les sondeurs ne semblent pas s’être questionné sur l’apparence de conflit d’intérêts que pourrait susciter la publication de leurs résultats.

Selon iShares, « la plupart des épargnants fortunés qui connaissent les FNB ont dit en avoir une opinion très favorable par rapport aux fonds communs de placement, sur le plan notamment de la transparence, du taux de rendement, de la préservation du capital et des frais de gestion. » Or, selon le sondage, « seulement 27 % des personnes interrogées ont indiqué que leur conseiller, courtier ou planificateur financier leur avait recommandé d’acheter des parts d’un FNB. (…) Seulement 12 % des personnes interrogées détiennent des parts de FNB. »

Le sondage a été réalisé en mars dernier auprès de 500 Canadiens dont les avoirs totalisent au moins 500 000 $, exception faite de leur propriétés et de leur régimes de retraite d’entreprise.

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André Giroux