Comment se préparer à une année de volatilité

Par La rédaction | 21 janvier 2022 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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La volatilité pourrait faire un retour en force sur les marchés. Il est temps d’anticiper les secousses…

L’année 2022 pourrait bien être sujette à une grande volatilité sur les marchés financiers. Or, c’est avant que la volatilité soit exacerbée qu’il est temps de s’en prémunir, pointe le gestionnaire de portefeuille Martin Pelletier dans le Financial Post.

En effet, il est possible d’anticiper un tel regain de volatilité, et ce, à moindre coût, tant que la volatilité n’est pas généralisée. De plus, l’anticipation permet d’éviter de sur-réagir, ou de céder à la panique générale, au moment où il sera trop tard. C’est aussi une façon d’installer de bonnes habitudes dans la gestion du portefeuille.

En matière d’actions, le gestionnaire de portefeuille explique avoir commencé par réduire l’exposition au S&P 500, après que celui-ci a connu une année exceptionnellement positive. Il a réorienté une partie de son portefeuille vers des valeurs mondiales.

En réduisant l’exposition au S&P 500, c’est aussi l’exposition aux valeurs technologiques qui diminue. Le gestionnaire de portefeuille compare ce secteur au marché immobilier canadien. Dans les deux cas, la hausse ne sera pas éternelle, souligne-t-il.

S’exposer moins au S&P 500 ne signifie pas tirer un trait sur le dollar américain. Cette monnaie constitue, selon lui, une excellente couverture en période d’incertitude.

Par contre, son exposition à l’énergie et aux matières premières demeure élevée, afin de bénéficier de la tendance haussière des prix. Bien sûr, ces secteurs pourraient eux-mêmes être frappés par la volatilité, mais la tendance à long terme demeure positive, avance-t-il.

Quant aux obligations, celles-ci ne trouvent pas grâce auprès du gestionnaire de portefeuille, qui constate la faiblesse persistante des rendements. Il préfère même augmenter ses liquidités, et donner du poids aux obligations structurées, capables d’offrir une protection contre la baisse des marchés.

Le dernier pan de sa stratégie est d’encaisser les bénéfices avant que des changements législatifs interviennent, notamment sur les gains en capital. L’année qui s’ouvre pourrait bien être celle de l’incertitude, y compris dans ce domaine.