Dans les coulisses de… la Banque TD

14 juin 2018 | Dernière mise à jour le 23 août 2023
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Dans cette série vidéo, des employés de différentes institutions financières dévoilent les coulisses de leur travail… et quelques détails sur leur employeur. Aujourd’hui : Martin Pépin, conseiller en placement à la Banque TD.

Les contacts humains sont au cœur de la profession de Martin Pépin, et demeurent ce qu’il en apprécie le plus. Le conseiller en placement adore son travail et son employeur. Au détour des quelques questions que nous lui avons posées, il dévoile pourquoi il travaille depuis 22 ans à la Banque TD et pourquoi il ne changerait pour rien au monde d’institution.

Conseiller : Quelle qualité particulière faut-il détenir pour faire ce métier?

Martin Pépin : Il faut aimer travailler avec les gens parce qu’il s’agit vraiment d’une industrie de services. Si je devais choisir un mot pour définir notre profession, ça serait « relation ». C’est une relation d’aide et de confiance entre le client et nous. Nous bâtissons quelque chose à long terme avec le client.

La qualité la plus importante est d’avoir une bonne écoute avec nos clients. Mais il faut également être curieux, il faut aimer lire parce qu’il faut être à l’affût de tout ce qui se passe dans l’industrie. On doit aussi avoir l’esprit entrepreneurial, car le développement des affaires, la croissance de la clientèle, le marketing, c’est le conseiller qui gère ça.

C : Craignez-vous d’être remplacé par un conseiller-robot?

MP : La relation que nous avons avec les clients est vraiment basée sur la confiance. Je crois que les gens qui sont rendus avec un certain actif préfèrent faire affaire avec une personne parce qu’ils ont besoin de ce lien de confiance. Par contre, lorsque les clients ont un portefeuille plus petit, [et donc des besoins plus simples], le conseiller-robot va néanmoins pouvoir leur apporter quelque chose. Ils peuvent tout de même se sentir soutenus, car ils savent qu’il y a une structure avec des humains derrière le robot pour les aider.

C : Que pensez-vous de la vente d’assurance sur Internet?

MP : Je crois que ça peut avoir sa place pour certains produits de base, qui sont simples. Par contre, le domaine de l’assurance peut être assez compliqué, il y a beaucoup d’options. Donc, aussitôt que le dossier client devient plus complexe et qu’il lui faut quelque chose de sur mesure, je ne crois pas qu’Internet est adéquat. On ne sera pas capable de développer un tel service. Dans ce cas, ça prend vraiment un conseiller en chair et en os.

C : Qu’est-ce que vous considérez comme étant un produit simple?

MP : Une assurance temporaire pourrait être un produit assez simple pour être vendu sur Internet. Ce type de service serait facile à développer.

C : Quel conseil donneriez-vous aux jeunes professionnels en services financiers?

MP : Quand on commence dans l’industrie, c’est très difficile. Quand vous rencontrez des nouveaux clients, vous devriez démontrer que vous voulez vraiment faire ce travail. Si vous en êtes capable, faites partie d’une équipe en tant que conseiller junior. Le client pourrait se sentir plus en confiance sachant qu’il y a une équipe qui peut vous épauler.

C : Comment c’est, travailler à la Banque TD?

MP : C’est un environnement plaisant. Au Québec, TD a une petite part de marché par rapport aux autres institutions. C’est motivant, car on peut vraiment aller chercher une croissance en termes d’acquisition d’actif et de développement des affaires. TD nous offre beaucoup de soutien sur cet aspect.

C : Qu’est-ce qui vous plaît à la Banque TD?

MP : Deux choses : un, je me sens vraiment à l’aise avec la direction qui est en place depuis quelques années. La communication est facile. Deux, TD est très engagée dans le secteur communautaire, autant à Montréal qu’en région. Il y a toujours différents projets où l’on peut donner de notre temps et de notre expertise, ça remet les valeurs à la bonne place. On travaille beaucoup avec des gens qui sont fortunés, mais tout le monde n’a pas cette chance.

C : Est-ce que la publicité négative que TD a reçue dans la dernière année a eu des conséquences sur votre travail?

MP : Quelques clients m’en ont parlé, ils voulaient en savoir davantage, mais il n’y a pas vraiment eu de répercussions. Ils voulaient savoir si TD tentait d’améliorer cet aspect-là. Et elle a justement engagé une firme indépendante pour revoir tout le processus de vente du côté bancaire.

C : Quelle est votre devise?

MP : Elle est issue de mon passé sportif. Quand j’ai joué au football universitaire, un de mes entraîneurs disait souvent « You play like you practice ». Si tu mets les efforts quand tu pratiques, si tu es discipliné et que tu fais confiance à tes coéquipiers, ça va transparaître pendant le match. C’est la même chose dans notre profession : si tu es bien préparé pour tes réunions et que tu travailles fort en arrière-scène, quand tu arrives devant ton client, les résultats et le service vont être au rendez-vous.

C : À part la finance, avez-vous d’autres passions?

MP : Oui, j’ai d’autres passions. Je suis un sportif dans l’âme, c’est un peu ma soupape. Je pratique l’ultimate frisbee et le bootcamp. J’ai également développé un intérêt pour la photographie ces dernières années, ce qui m’amène dans un tout autre univers. Ça me plaît parce que ça me fait voir autre chose et je suis curieux de nature. J’espère m’y consacrer davantage quand j’aurais un peu plus de temps.

Détenteur d’un baccalauréat en administration des affaires de l’Université Bishop’s et d’un certificat en planification financière de l’École des sciences de la gestion de l’Université du Québec à Montréal (ESG UQAM), Martin Pépin compte aujourd’hui plus de 21 ans d’expérience dans le domaine de la gestion de placement. Il occupe actuellement le poste de vice-président, conseiller en placement à Gestion de patrimoine TD.