De l’importance du mandat en cas d’inaptitude

Par La rédaction | 17 septembre 2015 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
2 minutes de lecture

Seulement 36 % des Québécois ont préparé leur mandat en cas d’inaptitude et cette proportion est « insuffisante », déplore le Curateur public du Québec, Normand Jutras, dans un communiqué publié à l’occasion du lancement d’une campagne de publicité de l’institution.

En effet, souligne-t-il, ce document écrit dans lequel on désigne un ou des mandataires pour s’occuper de soi et de ses biens, dans l’éventualité où la maladie ou un accident nous priverait de nos facultés, constitue « un geste de prévoyance envers soi et aussi d’amour envers ses proches, à qui on évite bien des embarras en indiquant clairement ses volontés ».

TROIS ÉTAPES SIMPLES

Pour préparer un mandat en cas d’inaptitude, le plus simple est de commencer par consulter la page d’explication sur le site Web du Curateur.

On y trouve beaucoup d’informations pratiques correspondant à une démarche en trois étapes : se renseigner, en parler à ses proches et choisir son mandataire et, enfin, rédiger le mandat.

Le site propose par ailleurs un formulaire et un guide explicatif qui permettent de faire soi-même son mandat, et ce, gratuitement. Cela dit, il est également possible de consulter un notaire ou un avocat.

« POUR EUX, POUR MOI, JE FAIS MON MANDAT »

La campagne publicitaire est diffusée sur le Web, dans des hebdomadaires et des quotidiens et elle durera jusqu’au 1er novembre. « Elle met en scène des membres d’une même famille de différentes générations, illustrant non seulement le passage du temps, mais la force des liens familiaux », précise l’institution.

Par ailleurs, son slogan, « Pour eux, pour moi, je fais mon mandat », a été choisi parce qu’il représente « un geste positif, autant pour la personne devenue inapte que pour son entourage », souligne-t-elle.

Depuis 70 ans

Le Curateur public veille sur un peu plus de 42 500 adultes et jeunes Québécois qui bénéficient de mesures de protection.

On compte 13 495 personnes sous régime public, 17 354 sous régime de protection privé et 12 382 dont le mandat a été homologué.

Créée en 1945, l’institution possède aujourd’hui 11 points de service répartis sur tout le territoire de la province.


La rédaction vous recommande :

La rédaction