Déclaration d’impôt : les Canadiens prennent leur temps

Par La rédaction | 20 avril 2017 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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À moins de deux semaines de la date limite du 1er mai, plusieurs Canadiens n’ont toujours pas produit leur déclaration de revenus, selon un sondage publié hier par H&R Block.

Ainsi, 40 % d’entre eux avouent ne pas avoir encore rempli leurs formulaires fiscaux cette année, même si une courte majorité (55 %) des contribuables d’un océan à l’autre assurent qu’ils continuent à les envoyer aux deux paliers de gouvernement quelques semaines avant l’échéance.

Le sondage montre aussi qu’il y a 23 % de « procrastinateurs », qui attendent la dernière minute pour accomplir leur devoir de citoyen, tandis que les zélés, ceux qui s’y prennent longtemps à l’avance, représentent 19 % de la population. Malgré tout, la plupart des Canadiens (86 %) prévoient soumettre leur déclaration dans les temps.

« SENTIMENT D’ANXIÉTÉ GÉNÉRALE »

L’étude révèle que parmi les contribuables qui n’ont pas encore soumis leur déclaration, les raisons invoquées sont diverses. Ainsi, 34 % des sondés expliquent ne pas avoir préparé tous les documents nécessaires, une réponse particulièrement fréquente parmi les membres de la génération Y puisqu’elle concerne 45 % d’entre eux.

De même, 17 % affirment qu’ils n’ont pas encore reçu toute la documentation nécessaire, tandis que 18 % indiquent avoir l’habitude de produire leur déclaration à la dernière minute. Enfin, 11 % répondent qu’ils n’ont tout simplement pas eu le temps de la préparer.

Par ailleurs, si un Canadien sur quatre dit se réjouir à l’idée de recevoir un important remboursement, la déclaration fiscale continue d’avoir une connotation négative pour la plupart des sondés, constate H&R Block. Les raisons évoquées englobent la complexité du processus de déclaration (21 %), les désagréments qui s’y rattachent (19 %) et, plus généralement, le sentiment d’anxiété générale qu’il provoque (11 %), détaille la firme.

Le sondage a été mené en ligne par Angus Reid du 7 au 9 avril 2017 auprès de 1 509 adultes canadiens. La marge d’erreur est plus ou moins de 2,5 %, 19 fois sur 20. Les résultats ont été pondérés en fonction des plus récentes données de Statistique Canada sur la scolarité, l’âge, le sexe et la région afin que l’échantillon soit représentatif de l’ensemble de la population.

La rédaction