Démission du numéro deux de l’UPAC

Par La Presse Canadienne | 30 novembre 2017 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Le gouvernement Couillard avait demandé, jeudi matin, la démission du numéro deux de l’Unité permanente anticorruption (UPAC), Marcel Forget.

Selon une enquête du Journal de Montréal, cinq policiers ou ex-policiers auraient acheté des actions d’une entreprise controversée, l’entreprise Newtech, par l’intermédiaire ou à la recommandation de M. Forget. Les faits se seraient déroulés dans les années 1990 et 2000, alors que Marcel Forget était officier à la Sûreté du Québec (SQ) et n’avait pas de permis de courtier.

Marcel Forget est commissaire associé aux vérifications à l’UPAC depuis novembre 2013. Il est chargé d’évaluer la probité des entreprises souhaitant participer aux marchés publics.

Jeudi, le ministre de la Sécurité publique, Martin Coiteux, s’est inquiété de la situation. Il a invité M. Forget à « arriver lui-même à la conclusion » qu’il n’est pas « l’homme de la situation ».

Affirmant vouloir rehausser la confiance des Québécois dans l’UPAC, M. Coiteux a également déclaré qu’il allait déposer des amendements au projet de loi 107, qui vise à accroître la compétence et l’indépendance du commissaire à la lutte contre la corruption.

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