Deux tiers des Canadiens en faveur de services bancaires postaux

Par La rédaction | 1 mai 2014 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Un sondage en ligne publié mardi révèle que près des deux tiers des Canadiens (63,5 %) se disent « très favorables » ou « plutôt favorables » à ce que Postes Canada offre des services financiers.

Mené les 9 et 10 avril par la firme Stratcom auprès d’un échantillon représentatif de 1512 adultes « d’un océan à l’autre », il a été commandé par le Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes (STTP).

Ce résultat conforte la position du syndicat, qui organisait en fin de semaine dernière un symposium international consacré à la faisabilité économique d’un projet de services bancaires dans les bureaux de poste du pays.

Des participants venus de Nouvelle-Zélande, du Royaume-Uni, de France et d’Italie ont échangé sur le succès des services financiers qui, dans ces quatre pays, ont permis d’assurer la viabilité du service postal public.

« La banque postale, ça marche! »

Selon les intervenants étasuniens qui assistaient à cette rencontre, la possibilité d’instaurer des services postaux bancaires serait également à l’étude chez nos voisins du Sud. Selon eux, il s’agit d’une option qui permettrait, entre autres, de sauver des milliers d’emplois.

De son côté, John Anderson, chercheur au Centre canadien de politiques alternatives et auteur d’une étude sur la question publiée en 2013, a rappelé que les preuves en faveur de la viabilité de services bancaires ne manquent pas.

L’objectif, a-t-il estimé, est désormais de créer un groupe de travail chargé d’étudier la meilleure façon de les offrir dans l’ensemble du pays.

« La banque postale, ça marche! Nous en voyons la preuve partout dans le monde », a conclu Denis Lemelin, président national du STTP.

Contre la privatisation de Postes Canada

Si l’on en croit le sondage commandé par le STTP, le projet du gouvernement de privatiser la société d’État suscite peu d’intérêt parmi les Canadiens.

En effet, près des deux tiers (64 %) des répondants disent s’y opposer. Le syndicat relève que d’autres enquêtes d’opinion menées au cours des 20 dernières années ont donné des résultats similaires.

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La rédaction