Devenir propriétaire, une priorité pour 91 % des Canadiens

Par La rédaction | 11 Décembre 2015 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Pour 91 % des Canadiens et 87 % des Québécois, acheter une maison fait partie du rêve canadien, révèle un sondage Léger réalisé pour RE/MAX. Une majorité d’entre eux considèrent également qu’il s’agit d’un bon investissement.

C’est pourquoi les prix de l’immobilier devraient connaître une hausse l’an prochain.

« À la lumière des prévisions pour les principaux marchés canadiens de l’habitation, RE/MAX s’attend à voir le prix moyen des maisons augmenter de 2,5 % en 2016 au Canada, déclare Gurinder Sandhu, vice-président directeur, RE/MAX INTEGRA pour la région Ontario-Canada atlantique. Même si nous prévoyons une baisse de certains prix, en particulier là où l’économie dépend des secteurs du pétrole et des ressources naturelles, la forte demande dans les agglomérations urbaines du Canada devrait se poursuivre tout au long de la prochaine année. »

Les hausses seront particulièrement importantes sur les marchés de Vancouver (+ 7 %) et de Toronto (+ 5 %), prévoit RE/MAX. En 2015, ces deux secteurs étaient toujours caractérisés par une demande imposante et une offre faible; la concurrence des acheteurs pour l’offre limitée de maisons unifamiliales a ainsi fait grimper les prix. Et puisque la demande ne semble pas vouloir diminuer, RE/MAX s’attend à ce que les prix continuent d’augmenter sur ces marchés en 2016.

Ailleurs, notamment sur les marchés de Montréal et de Québec, l’offre excédentaire élevée ralentit toujours la croissance des prix. Une situation principalement attribuable à une période de construction accrue, car même si les nouveaux chantiers sont moins nombreux aujourd’hui, il faudra un certain temps pour que le marché absorbe le produit.

RE/MAX prévoit ainsi pour 2016 une hausse du prix de l’immobilier de 1,50 % à Montréal comme à Québec. Les marchés de Calgary et d’Edmonton, ainsi que de Saint-John’s, touchés de plein fouet par la baisse du prix du pétrole et des ressources naturelles, devraient subir quant à eux une baisse du prix de vente des habitations de respectivement 4%, 3,50 % et 2 %.

LA VALEUR DU COURTIER

Par ailleurs, 70 % des propriétaires de maison affirment que les courtiers immobiliers apportent de la valeur lors de la vente ou de l’achat d’une maison. Au sein des marchés concurrentiels, les vendeurs attendent d’eux de maximiser la valeur de leur habitation, tandis que les acheteurs souhaitent être conseillés durant le processus d’offre d’achat qui se déroule très rapidement.

RE/MAX rappelle enfin que le ministère fédéral des Finances envisage d’augmenter la mise de fonds minimale pour les habitations de plus de 500 000 $. Une mesure qui ne devrait avoir que peu d’incidence sur les acheteurs d’une première maison au Canada, sauf peut-être à Vancouver et Toronto, où les logements les moins chers sont souvent vendus plus de 500 000 $.

Ces restrictions pourraient décourager certains acheteurs potentiels puisque près de la moitié des Canadiens considèrent que 10 % ou moins du prix d’achat constitue une bonne mise de fonds, selon le sondage RE/MAX-Léger.

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