Divorcer dans la cinquantaine, dur dur pour la retraite

Par Ronald McKenzie | 27 novembre 2013 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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La plupart des personnes d’âge mûr qui divorcent doivent remettre leur retraite à plus tard, indique un sondage du Groupe Investors.

Selon l’étude, 80 % des participants qui avaient 50 ans ou plus lorsqu’ils ont mis fin à leur union doivent travailler plus longtemps que prévu, et près des deux tiers (62 %) considèrent que leur épargne et leurs placements d’après le divorce ne suffiront plus à financer leur retraite.

Le choc émotif que peut causer un divorce se traduit également par des difficultés à prendre des décisions financières chez 54 % des personnes sondées. Près du tiers (31 %) trouvent même que l’organisation des finances après un divorce ou une séparation est une tâche insurmontable.

Plus de la moitié des participants (53 %) disent qu’ils ont dû adapter leur plan de retraite et, de ce nombre, 55 % affirment que leurs plans ont changé du tout au tout. Près de la moitié (47 %) disent qu’ils devront modérer leurs ambitions quant au style de vie souhaité à la retraite.

On peut s’en douter, lorsqu’un divorce se conclut en mauvais termes (35 % des cas recensés), c’est encore plus compliqué. En effet, une forte majorité (80 %) disent qu’ils ont eu de la difficulté à prendre des décisions financières relativement à leur divorce, comparativement à 54 % de tous les divorcés d’âge mûr.

Les participants qui faisaient affaire avec un conseiller avant leur divorce sont plus confiants par rapport à leur retraite. Malgré le traumatisme subi, 39 % sont d’avis qu’ils auront assez d’économies et de placements pour se permettre le style de vie désiré à la retraite. Parmi ceux qui ne faisaient pas affaire avec un conseiller, seulement 28 % sont du même avis.

Ronald McKenzie