Edward a moins d’argent

Par La rédaction | 2 février 2017 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Johnny Depp est au bord de la ruine, a-t-on appris cette semaine. Peut-être aurait-il dû mieux choisir ses conseillers…

Quatorze maisons dont un château en France, un yacht de 150 pieds, 45 voitures de luxe, 200 œuvres d’art dont plusieurs toiles de Warhol et Klimt, le salaire des 40personnes faisant partie de son personnel, ses 700000dollars américains (911 000 $CAD) par mois pour s’offrir du bon vin, sans compter ses nombreux déplacements en avion privé… Depuis vingt ans, le plus célèbre pirate des Caraïbes aurait rien de moins qu’un train de vie à 20 millions de dollars (26 M $CAD) par mois.

Résultat : M. Depp est au bord de la faillite, selon The Management Group (TMG), en charge de ses finances jusqu’en 2016. La firme lui réclame 4,2 millions de dollars (5,46 M $CAD) et a lancé une procédure pour récupérer son dû en saisissant une propriété de l’acteur… qui ne compte pas se laisser faire. Le 13 janvier dernier, il a lui-même déposé une plainte contre TMG, réclamant 25 millions de dollars (32 M $CAD) pour avoir mal géré ses finances, engageant des prêts sans son accord et le conduisant au bord de la ruine.

La leçon à tirer de cette affaire? Choisir un conseiller qui fait passer l’intérêt de son client avant le sien. Comment s’en assurer? Un article de CNBC rappelle quelques réflexes à avoir… aux États-Unis. Mais qui peuvent s’appliquer tout autour de la planète et que vous pouvez rappeler à vos clients.

MEILLEUR INTÉRÊT DU CLIENT

Car malheureusement, il existe une minorité de conseillers qui font passer leurs intérêts avant ceux de leurs clients. Pour contrer cela, le ministère du travail américain a mis sur pied des règles fiduciaires censées encadrer le travail des professionnels lorsqu’ils conseillent un client en matière de retraite.

Un règlement qui devait entrer en vigueur le 10 avril prochain, mais qui se retrouve aujourd’hui sur la glace, le nouveau président Donald Trump n’en faisant pas une priorité.

Raison de plus pour être encore plus vigilant quand vient le temps de confier son argent et sa retraite à un tiers.

Comment? Aux États-Unis, comme ici, les clients peuvent vérifier si la personne qui se dit conseiller l’est réellement et quelles sont ses prérogatives. Il existe tout un tas de dénominations qui demandent des diplômes et des qualifications spécifiques. Au client de bien s’assurer que la personne qu’il a en face de lui est habilitée à placer son argent.

Et si elle l’est, il est également facile de connaître ses antécédents et de savoir si elle a fait l’objet de poursuites ou de condamnations par le passé.

VÉRIFIER LES RELEVÉS

Le client a le droit de savoir dès le premier rendez-vous comment le conseiller sera rémunéré pour les services rendus, rappelle CNBC.

« Ne laissez jamais un conseiller prendre votre argent pour le mettre sur son propre compte, prévient notamment David J. O’Brien, lui-même conseiller dans l’État de Virginie. Vérifiez toujours les relevés que votre conseiller vous fournit. »

Et pas besoin d’être millionnaire pour vous préoccuper de cela, indique l’auteur de l’article. Les fraudeurs peuvent en vouloir à votre argent quelle que soit votre richesse. Or, si Johnny Depp n’aura qu’à vendre une ou deux villas pour retomber rapidement sur ses pattes, les conséquences peuvent être bien plus dramatiques pour qui souhaitait faire fructifier, en vue de sa retraite, les quelques économies qu’il avait réussi à réaliser.

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