Des conseils accessibles et personnalisés, svp

Par La rédaction | 18 Décembre 2019 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Photo : Tatiana Shepeleva / 123RF

Les investisseurs canadiens attachent de l’importance à l’accessibilité, à la souplesse et à la personnalisation des conseils financiers qu’ils reçoivent, affirme l’Organisme canadien de réglementation du commerce des valeurs.

Dans un sondage national réalisé conjointement avec le cabinet indépendant The Strategic Counsel, l’OCRCVM constate qu’ils souhaitent en outre accéder à une vaste gamme de produits et de services financiers sans devoir faire appel à divers fournisseurs ni ouvrir de nouveaux comptes, le tout en conservant la possibilité de recevoir des conseils de la part d’un être humain.

Destinée à analyser « la façon dont les Canadiens voient l’accès et les obstacles à l’accès aux services-conseils en placement », cette enquête d’opinion repose sur les témoignages de plus de 1 500 investisseurs actuels et de quelque 500 investisseurs potentiels répartis dans différentes provinces d’un océan à l’autre. À noter que, pour la majorité des répondants, l’accessibilité signifie le fait d’obtenir des conseils au moment et de la façon qui leur conviennent, et ce, par l’intermédiaire d’un seul point de contact, préférablement un humain.

DE « VRAIS » CONSEILLERS PLUTÔT QUE DES ROBOTS

En termes d’accès, le sondage montre que 86 % des investisseurs actuels et 68 % des investisseurs potentiels jugent important d’accéder à une vaste gamme de produits et de services financiers sans devoir faire appel à divers fournisseurs ni ouvrir de nouveaux comptes. De même, 90 % des premiers et 71 % des seconds souhaitent obtenir des conseils financiers quand ils le veulent et au moment où ils en ont besoin.

Pour ce qui concerne la souplesse, une majorité de répondants (90 % des investisseurs actuels et 69 % de ceux qui prévoient investir) jugent primordial de pouvoir bénéficier de conseils adaptés à leur situation et à leurs besoins changeants. Concrètement, 91 % des sondés déjà investisseurs et 69 % de ceux qui prévoient se lancer prochainement désireraient que les conseils qu’ils reçoivent soient personnalisés en fonction de leurs objectifs et besoins propres. Toutefois, seuls 40 % des premiers et 30 % des seconds voient les conseils en ligne, fondés uniquement sur les renseignements qu’ils ont fournis, comme étant des conseils personnalisés. Par ailleurs, 48 % des investisseurs actuels et 45 % des autres entendent obtenir des conseils qui tiennent également compte des besoins de leur famille.

Enfin, 74 % des investisseurs actuels et 62 % des investisseurs potentiels déclarent vouloir recevoir des conseils d’un être humain plutôt que d’un robot. À ce chapitre, il est intéressant de noter que le pourcentage des Canadiens pour lesquels ce point est particulièrement important augmente avec l’âge. Ainsi, 82 % des 65 ans ou plus ne veulent avoir affaire qu’à un conseiller « humain ».

« FACILITER L’ACCÈS DES INVESTISSEURS AUX SERVICES-CONSEILS »

« Ce sondage fait suite aux consultations que nous avons menées auprès de dirigeants d’entreprise et qui ont abouti à la publication du rapport Favoriser l’évolution des services-conseils au Canada. Nous voulions communiquer directement avec les investisseurs pour mieux comprendre comment, et à quel moment, ils accèdent aux produits et services financiers. Leur rétroaction reflète celle que nous avons recueillie auprès des représentants du secteur dans le but de continuer à favoriser de meilleurs résultats pour les Canadiens », explique Kathy Engle, vice-présidente aux stratégies de l’OCRCVM.

Pour Andrew J. Kriegler, président et chef de la direction de l’Organisme, « les commentaires recueillis auprès des investisseurs permettront d’orienter les mesures que nous devons prendre pour faciliter l’accès des investisseurs aux services-conseils et aux autres services financiers, et contribuer ainsi à leur protection et à leur sensibilisation ».

La rédaction