Entre CELI et REER, leur cœur balance

Par La rédaction | 26 janvier 2017 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Sans plan financier, les jeunes de 18 à 34 ans hésitent entre le CELI et le REER.

Peu importe, le plus important, c’est de commencer tôt, conclut un article paru dans La Presse en début de semaine.

« Même si c’est seulement quelques centaines de dollars par année, c’est déjà un premier pas », précise Karine Précourt, directrice planification fiscale et successorale à Placements Mackenzie.

La moitié des 18 à 34 ans croient qu’ils auront un meilleur style de vie dans 10 ans, selon un sondage Léger Marketing réalisé pour Placements Mackenzie. Mais une grande majorité n’a pas de plan de retraite.

Que faire quand votre jeune client ne sait pas de quoi aura l’air sa vie professionnelle et que la retraite lui paraît bien loin?

« Par souci professionnel, je pousse un petit peu pour que la personne fasse sa propre réflexion, note Boyan Ivanov, planificateur financier à BMO. Je vais lui demander quel est le scénario le plus intéressant, le plus attrayant ou le plus probable. Puis on va essayer de trouver les thèmes communs pour commencer un plan. Le CELI est une bonne solution en attendant que la situation s’éclaircisse. Il sera toujours temps de le transférer dans un REER plus tard. »

LE CELI A LA COTE

Plus flexible, le CELI est donc souvent privilégié par les jeunes qui s’astreignent à mettre de l’argent de côté. Pour eux, l’essentiel n’est pas de cotiser à leur REER, mais bien d’économiser de l’argent en vue de la retraite.

Le CELI est une option généralement avantageuse pour les jeunes dont le revenu est plus faible, mais susceptible d’augmenter dans les prochaines années. Une fois atteint ce stade où les revenus sont plus élevés, ils peuvent transférer progressivement les sommes du CELI dans le REER et économiser davantage d’impôt. Ils récupèrent du même coup les droits de cotisation au CELI, explique Mme Précourt.

Mais les conseillers interrogés par La Presse croient tout de même que le REER devrait être envisagé, notamment par les jeunes qui considèrent se lancer en affaires quelques années plus tard. Lors de la première année d’existence de leur entreprise, leur revenu risque d’être bas. Ils peuvent donc retirer des sommes de leur REER sans trop en subir les conséquences fiscales.

« Sur 10 000 $ investis, par exemple, il pourrait avoir 3 700 $ de remboursement d’impôt, illustre Boyan Ivanov. S’il retire son REER et que cette année-là, son revenu est de 20 000 $, son taux d’imposition va être bas. »

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