Finances personnelles : des filles mieux outillées que leurs mères

28 septembre 2010 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Les Québécoises âgées de 45 à 64 ans qui partagent les responsabilités financières dans leur foyer n’ont pas vraiment écouté leurs mères, et cela semble leur avoir servi.

Voilà l’une des conclusions étonnantes que tire TD Waterhouse de son 10e sondage annuel réalisé auprès des investisseuses au Québec.

À la question « Quel est le meilleur conseil financier que vous ait prodigué votre mère ? », la réponse la plus fréquente était simplement « aucun conseil » (29 %). La deuxième était « économise le plus possible en prévision de l’avenir » (18 %), suivie par « ne dépense pas l’argent que tu n’as pas » (10 %) et « prévoit un budget et dépense de façon responsable » (9 %).

Seulement 3 % ont recommandé à leurs filles d’effectuer des placements.

L’étude de TD Waterhouse indique que 6 % seulement des mères ont conseillé à leurs filles d’être financièrement indépendantes et d’avoir leurs propres placements et comptes bancaires. Apparemment, les filles en ont décidé autrement. En effet, 72 % des Québécoises interrogées détiennent aujourd’hui des comptes d’épargne et des placements en leur propre nom.

À la grandeur du pays, les Québécoises sont les plus susceptibles d’affirmer qu’elles sont pleinement satisfaites de leurs placements (9 % contre à 4 % pour le reste des Canadiennes), alors que 52 % se disent simplement satisfaites. Les femmes satisfaites de leurs placements sont d’ailleurs plus susceptibles d’avoir un plan financier que celles pour qui ils représentent une source d’inquiétude.

Plus de 40 % des Québécoises ont affirmé que leur mère partageait une part de la responsabilité avec leur père quant aux décisions de placement, alors que 37 % ont répondu que leur mère n’était pas impliquée. Une femme sondée sur cinq a révélé que sa mère était entièrement responsable de ces décisions. « Il s’avère au demeurant que celles dont la mère était pleinement responsable des décisions financières sont elles-mêmes plus susceptibles de l’être aujourd’hui (26 %), par opposition à celles qui partagent cette responsabilité (15 %) », souligne TD Waterhouse.

Enfin, les Québécoises qui vivent en couple sont plus enclines d’avoir des comptes bancaires distincts de ceux de leur conjoint (51 % par opposition à 30 % à l’échelle nationale). Un tiers des participantes ont dit détenir un compte conjoint en plus de comptes séparés, et 18 % sont uniquement cosignataires de leurs comptes avec leur compagnon de vie.