Fini les textos pour les employés de Deutsche Bank

Par La rédaction | 17 janvier 2017 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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La Deutsche Bank va supprimer 15 000 postes

Les salariés de Deutsche Bank ne pourront bientôt plus envoyer de textos ni utiliser une messagerie instantanée depuis leur téléphone professionnel, rapporte Le Figaro.

Impliquée dans plusieurs scandales financiers au cours de ces dernières années, la première banque allemande entend désormais protéger sa réputation et devenir irréprochable.

C’est la raison pour laquelle elle s’apprête à interdire à ses employés d’expédier des textos ou d’utiliser une messagerie comme WhatsApp, Google Talk ou iMessage à partir de leur téléphone professionnel.

RESTAURER SA RÉPUTATION

Pour s’assurer que cette mesure sera pleinement appliquée, ces fonctionnalités seront retirées des téléphones cellulaires. Et l’interdiction s’étendra même aux mobiles privés que le personnel de l’institution financière utilise dans le cadre de son travail.

« Nous avons bien conscience que cela modifiera vos habitudes et nous en sommes désolés. Pourtant, cette étape est nécessaire pour que Deutsche Bank continue à se conformer aux exigences réglementaires et légales », écrit la direction de la banque à ses employés.

Le géant allemand a pris cette décision radicale pour des raisons d’ordre technique, selon Le Figaro. Contrairement aux courriels, les textos ne peuvent pas être archivés. Or, le groupe veut à tout prix rétablir une réputation qui a été sérieusement ternie depuis la crise financière de 2008 en raison de son implication dans divers scandales, comme la vente de subprimes ou la manipulation des taux d’intérêt (Libor).

PRÈS DE 14 G$ D’AMENDES

En décembre dernier, la Deutsche Bank, alors en pleine restructuration, a négocié avec le département américain de la Justice une amende de 7,2 milliards de dollars pour solder son litige lié aux subprimes.

Au total, elle a ainsi déjà déboursé près de 14 G$ en pénalités diverses depuis 2008, selon Bloomberg. Et ce n’est pas fini, puisque son nom apparaît dans quelque 8 000 litiges en cours à travers le monde!

« D’où l’importance, pour elle, d’éviter de nouveaux faux pas », conclut Le Figaro.

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