Gagner des références… fiscales

4 janvier 2012 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Tant les retraités qui sont en période de décaissement que ceux qui ont des revenus plus modestes provenant d’un compte non-inscrit pourraient être contraints par l’Agence de revenu du Canada (ARC) de payer ses impôts par versements trimestriels.

Si un contribuable a plus de 3000 $ de taxes impayées, sur deux années consécutives, l’ARC enverra une demande de prépaiements pour ce que l’Agence estime être le montant des impôts que le contribuable paiera lors de l’année courante. Cette estimation se base sur le montant des années précédentes. Dans certains cas, les paiements doivent être faits, dans d’autres cas non.

Ce n’est évidemment pas le rôle du conseiller de déterminer si ces paiements doivent être faits ou non. C’est le travail d’un fiscaliste. Mais, si ce fiscaliste, qui s’occupe de la plupart des remboursements d’impôt de votre client, et qui gère toutes les questions fiscales sera impressionné par le conseiller qui a quand même essayé de venir en aide à son client.

Les fiscalistes et les comptables recherchent souvent de l’information sur le décaissement des REER, sur les investissements non enregistrés et sur les gains et les pertes en capital. Ce genre d’information est pratique pour eux toute l’année, mais surtout à la fin de l’année fiscale, quand les gains et les pertes en capital sont connus.

Dans la plupart des cas, les fiscalistes et les comptables demandent à leur client cette information, ou parfois contactent le conseiller. Pourquoi ne pas être proactif et envoyer l’information à vos clients, et à leurs comptables en avance?

Ce faisant, vous prouverez que vous êtes conscient de l’effet des taxes et des impôts sur les portefeuilles dont vous vous occupez et que vous voulez être un membre de l’équipe. Les chances sont grandes que votre client transmette l’information à son comptable ou à son fiscaliste et si ce dernier voit votre nom souvent sur des documents, il y a de bonnes chances que ce soit ce nom qui lui vienne à l’esprit quand il devra recommander un conseiller à l’un de ses clients. De plus, si vous envoyez souvent de la documentation à votre client ou directement à son comptable, cela peut ouvrir la porte à une rencontre où vous pourrez parler affaires.

Même si vous envoyez seulement de l’information à vos clients pour leur propre compte, afin qu’ils soient mesure de calculer eux-mêmes le montant des versements trimestriels qu’ils devront payer, vous en faites plus que votre travail ne le demande. Cela démontre que vous avez une approche plutôt holistique quand il s’agit des finances de vos clients. Là encore, il y a de fortes chances que vos clients vous recommandent à leurs proches.

Souvenez-vous que donner sans rien attendre en retour est souvent plus payant.

Ce texte est une adaptation d’un article paru sur le site Advisor.ca.