Gestionnaires en direct – bateaux, trains et camions de la croissance

6 janvier 2012 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Les voies maritimes, ferroviaires et routières sont des investissements à la fois défensifs en temps de morosité, et rentables lorsque les marchés s’améliorent, selon Nick Langley, gestionnaire de portefeuille et directeur des investissements pour RARE infrastructure à Sydney (Australie).

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« Nous portons une grande attention à la croissance des infrastructures dans les marchés asiatiques, qu’il s’agisse des ports, des voies ferrées, des routes ou même des aéroports. Ceux-ci représentent actuellement 16 % de notre portefeuille. Nous avons aussi un intérêt marqué pour le Brésil », explique Nick Langley. « Ces économies ont des besoins substantiels d’infrastructures pour soutenir le développement de leur productivité. La capacité d’obtenir des matériaux et d’expédier des biens dépend des ports, du rail et des routes. »

Ces infrastructures offrent une défense « idéale » contre les revers du marché, tout en offrant un rendement « raisonnable » quand le contexte s’améliore, selon Nick Langley. « Le principal risque associé à ces entreprises, c’est la réglementation. Si le législateur se montre plus sensible aux consommateurs qu’aux actionnaires, cela menace le retour sur investissement. »

La leçon à retenir, selon Nick Langley : quand on investit dans des projets d’envergure qui prendront du temps à voir le jour et à offrir des rendements, mieux vaut un climat réglementaire stable et des contrats solides. « Si ces critères sont réunis, les résultats sont assurés à long terme », conclut-il.