Gestionnaires en direct – Conséquences de la crise chypriote (EN FRANÇAIS)

La crise de Chypre risque d’avoir des répercussions sur la reprise européenne à moyen terme, selon Luc de la Durantaye, premier vice président, répartition de l’actif et gestion des devises chez Gestion globale d’actifs CIBC.

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« Chypre est une petite économie, unique en son genre dans la zone Euro. Il serait surprenant que son modèle de règlement soit suivi ailleurs en Europe. Cela dit, ça a créé une incertitude chez les déposants de penser qu’ils peuvent perdre leurs dépôts. »

Selon l’expert, c’est le coût de financement du système bancaire européen qui a subi le plus de dommages, et la Banque Centrale Européenne devrait poser des actions pour alléger ce coût, sinon la reprise économique sera retardée dans tout le continent.

« Pour le moment, on ne voit pas de raison de prendre des positions très défensives dans son portefeuille, mais il faut surveiller l’évolution de la situation », prévient Luc de la Durantaye.

« Dans six à neuf mois, si la reprise européenne continue d’être lente, ça risque de compromettre l’atteinte des objectifs fiscaux de pays comme l’Italie, l’Espagne et la France, et de compliquer le financement de leur dette souveraine. C’est à suivre. »