Gestionnaires en direct – Diagnostic du consommateur américain (EN FRANÇAIS)

Par La rédaction | 24 mars 2015 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Toutes les étoiles sont alignées pour alimenter la confiance des consommateurs aux États-Unis. Et pourtant, on observe une certaine timidité, dit Jean-Baptiste Nadal, gestionnaire principal de portefeuille pour Metropolitan West Capital à Newport Beach (Californie).

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« La confiance du consommateur américain a suivi le mouvement à la hausse du retour à la croissance économique des dernières années. On retrouve le niveau d’avant la crise financière », dit Jean-Baptiste Nadal.

Selon lui, on doit ce regain d’optimisme à la baisse du taux de chômage de 10 % en 2009 à 5,7 % fin 2014.

« Le rebond des marchés d’actions et des prix immobiliers, suivis de la baisse des prix à la pompe, n’ont fait que fortifier la confiance. »

Et pourtant, la confiance ne se traduit pas forcément en dépenses.

« Dans la classe moyenne, le taux d’épargne est supérieur à son niveau d’avant la crise financière. Les gens privilégient le remboursement de leurs dettes. Et il faut dire que leurs revenus ont peu augmenté », note Jean-Baptiste Nadal.

Résultat : seuls performent les produits chers… ou pas chers.

« Lorsque nous rencontrons les dirigeants du secteur des biens de consommation courants ou discrétionnaires, ils nous parlent d’une différence marquée de performance entre d’un côté, le haut de gamme et les aubaines, et de l’autre, les produits intermédiaires. Les objets de luxe ou de faible prix se vendent très bien, tandis que ceux du milieu s’écoulent difficilement. »

La rédaction