Gestionnaires en direct – La sûreté, oui, mais pas sans rendement

Par La rédaction | 21 mai 2015 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Les obligations des gouvernements n’offrent presque plus d’attrait aux investisseurs qui cherchent le rendement, constate Patrick O’Toole, vice-président, titres à revenus fixes mondiaux chez Gestion d’actifs CIBC.

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« Les obligations souveraines offrent la sûreté, mais celle-ci coûte cher. En effet, les faibles taux d’intérêt provoquent des rendements presque nuls sur ces titres, ou même négatifs si on regarde du côté des gouvernements européens », observe Patrick O’Toole.

Dans ce contexte, les gens qui veulent profiter de la sûreté des titres souverains devraient opter pour des échéances courtes, en attendant que les rendements s’améliorent lorsque les taux d’intérêt remonteront. Ou alors, ils peuvent explorer les obligations de sociétés.

« D’abord, il y a les titres de catégorie investissement, parmi lesquels on retrouve les noms connus de l’économie canadienne, incluant les banques et les télécommunications. Ces titres sont sensibles à une hausse des taux d’intérêt, mais ils offrent un rendement 1,25 % supérieur à celui des obligations du Canada », explique Patrick O’Toole.

« Ensuite, il y a les obligations à haut rendement, qui offrent un rendement additionnel d’environ 4,50 %. Cela implique plus de risque; on trouve plus d’endettement parmi ces titres. Mais ils sont moins sensibles à une hausse des taux d’intérêt, et ils réagissent encore mieux à la croissance économique que les obligations de catégorie investissement », poursuit l’expert.

« Dans tous les cas, les deux catégories d’obligations de sociétés offrent une meilleure performance que les obligations du gouvernement. »

La rédaction