Gestionnaires en direct – Le rééquilibrage s’impose dans les obligations de sociétés (EN FRANÇAIS)

Par La rédaction | 30 avril 2015 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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La situation économique actuelle pousse les investisseurs vers les obligations de sociétés, mais la chute des prix du pétrole a créé de nouveaux gagnants et perdants dans ce marché, explique Pablo Martinez, gestionnaire de portefeuille à Gestion d’actifs CIBC.

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« Dans un environnement où les banques centrales maintiennent leurs taux au plus bas pour stimuler l’économie, les investisseurs qui cherchent le rendement se tournent vers les obligations de sociétés. Cela leur permet d’augmenter leur rendement, de diversifier leur risque, et de choisir des industries qui vont bien performer », dit Pablo Martinez.

L’expert avoue privilégier une stratégie « conservatrice » sur ce marché, avec des titres qui offrent un bon potentiel à long terme, mais risquent le moins possible de causer des surprises. Et ces temps-ci, la cueillette n’est pas de tout repos.

« La chute du pétrole a fortement ébranlé l’économie canadienne et on ne s’attend pas à ce que les prix remontent au niveau de l’an dernier. Pour faire face aux contrecoups de la chute, nous avons tendance à sous-pondérer deux secteurs : d’abord l’énergie et les métaux, où les prix vont rester bas pendant plusieurs trimestres, et le secteur bancaire, qui performe très bien, mais comporte un risque accru en raison des perspectives du marché immobilier », explique Pablo Martinez.

« Cependant, quand le pétrole baisse, cela met plus d’argent dans les poches des consommateurs. C’est donc le moment de surpondérer la vente au détail. Il faut se méfier des entreprises qui ont une concurrence internationale ou dans le commerce électronique. Nous préférons des sous-secteurs comme l’alimentation, qui est moindrement menacée par la vente en ligne », dit l’expert.

« Les compagnies d’assurance sont aussi attrayantes, car elles ont adopté une stratégie de réduction du levier d’endettement que nous apprécions beaucoup, et elles ont modifié considérablement leurs modèles d’affaires depuis la crise financière. »

La rédaction