Gestionnaires en direct – Le transport ferroviaire du pétrole est-il trop coûteux?

Par La rédaction | 3 février 2015 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
2 minutes de lecture
Oil pump and storage tanks at south end of California’s Central Valley.

Les cartes sont brouillées dans l’industrie pétrolière depuis que l’écart de prix s’est rétréci entre les différents bruts nord-américains, explique Scott Vali, vice-président, actions à Gestion d’actifs CIBC.

Cliquer ici pour entendre l’entrevue complète en baladodiffusion sur Gestionnaires en direct.

« Il y a quelques années, les différences de prix étaient importantes entre les différentes zones de production du continent; le Louisiana Light Sweet Crude était plus cher que les bruts terrestres comme le West Texas Intermediate, qui à son tour était plus cher que le Syncrude Sweet issu des sables bitumineux de l’Alberta », rappelle Scott Vali.

Selon l’expert, ces différences étaient dues principalement à des goulets d’étranglement dans le réseau de transport du brut vers ses différents marchés. Les pipelines ne suffisaient plus à la demande.

« On a alors vu le transport ferroviaire prendre de l’expansion, ce qui a permis aux producteurs canadiens de livrer leur pétrole aux raffineries des zones côtières moyennant des coûts de 10 à 12 $ le baril. Ceux-ci étaient assez bas pour rendre la production domestique plus attrayante que le brut d’outre-mer », poursuit Scott Vali.

Mais lorsque l’écart de prix s’est resserré, l’équation n’a plus fonctionné puisque les frais de transport sont devenus trop élevés.

« Les écarts vont demeurer étroits pour quelques temps, jusqu’à ce que la croissance de la production dépasse les capacités de livraison actuelles », conclut-il.

La rédaction